En prenant en mai un arrêté antipesticides, le maire breton Daniel Cueff a placé sa petite commune d'Ille-et-Vilaine, située à une vingtaine de kilomètres de Rennes, au centre du débat national. Reportage.

Jusqu’à la fin du XIXe siècle l’étude des tremblements de terre, éruptions volcaniques et autres catastrophes naturelles intéressait avant tout les scientifiques, les géographes ou les sociologues. Depuis trente ans les historiens s’en emparent aussi. Quitte à bouleverser quelques idées reçues.

Les fossiles ont parlé : voilà près de 400 millions d'années que les arbres se sont lancés à la conquête de la Terre. Et c'est dans les forêts que les mammifères arboricoles, nos lointains ancêtres, ont acquis au fil du temps des particularités anatomiques adaptées à cet environnement... et qui nous caractérisent encore aujourd'hui, telle la bipédie. Sommaire. Les forêts à la conquête de la Terre. Comment la forêt nous a faits.

Chaque année, des millions d'hectares de forêt dépérissent ou partent en fumée. En cause : la déforestation, les rejets massifs de gaz à effet de serre, la sylviculture industrielle... L'humanité semble avoir oublié que sans arbres, la planète serait invivable. Seule solution pour éviter la catastrophe, selon les scientifiques : donner la priorité absolue à la lutte contre le réchauffement. Sommaire. Le climatiseur planétaire. Séchées sur pied. Mégafeux : à qui le tour ? Reforester l'Amazone, le pari fou du Pérou. "En Indonésie, on a déboisé des forêts naturelles pour faire du contreplaqué" !

Nous voici confrontés à un événement historique qui n'a pas fini d'agir sur nous. Plutôt que de vouloir tout de suite le mettre en boîte, en tirer des leçons définitives ou spéculer sur le monde d'après, suivons le conseil de la philosophe Hannah Arendt : un événement ne nous libère que si nous renonçons à nos habitudes et le saisissons comme une occasion de pensée. Mais comment être à la hauteur ? Sommaire. Circonscrire le moment présent. Qu'avons-nous appris ? Ils ne seront jamais plus comme avant. "La justice elle-même est un besoin vital". Quand trier, c'est penser.

Et s'il n'y avait qu'un livre à (re)lire quand le tourbillon de la vie sociale s'arrête ou tourne au ralenti ? Peut-être serait-ce "Walden ou La vie dans les bois", de Henry David Thoreau, où l'on découvre combien la solitude est politique et que le monde naturel nous pourvoit en raisons de vivre, pour peu que nous prenions le temps de le regarder.

Les dernières pandémies ne sont pas sans rapport avec le déclin des espèces naturelles. Un ralentissement de la déforestation s'impose.

Elle nourrit les histoires que se racontent les humains depuis toujours. Mythiques, scientifiques, littéraires ou religieux, ces récits disent la peur, la fascination ou les espoirs que suscite la disparition de notre monde. Sommaire. "Fin du monde", de quoi parle-t-on ? Grands mythes antiques. Comment les civilisations se sont raconté la fin. Aborigènes. Des rites pour préserver l'équilibre. Mésopotamie. Premier déluge sur l'humanité. Egypte. Un monde en équilibre. Grèce. D'une humanité à l'autre. Inde. La libération par la dissolution. Scandinavie. Le dernier hiver des dieux. Mésoamérique.

C’est un homme arbre, en retrait du bruit des mots inutiles, pour qui la beauté du monde est un seul et unique jardin, dont les branches s’étendent à l’ensemble du vivant en perpétuel mouvement. Pour Gilles Clément, rien ne peut remplacer « l’heure de la splendeur dans l’herbe, ni la gloire dans la fleur ». C’est sur ce chemin d’évolution et de sagesse que ce jardinier planétaire, en chercheur solitaire, nous entraîne au fil de ses observations et de ses découvertes qui convoquent le plus sensible en nous.

Trois essais en un mois viennent interroger la fabrique d'une littérature environnementale dont le volumineux livre de Pierre Schoentjes. Pour souligner l'urgence d'une littérature verte. Sommaire. La littérature et écologie. L'injonction planétaire. Naissance d'une littérature verte. Pour une pandémie verte. Le chant du cygne. Penser le vivant, l'écrire.

Animisme, le retour ? Saisie d'une haine de soi assez compréhensible, toute dégoûtée d'elle-même et de ses oeuvres, l'humanité postmoderne voue à ses amis les bêtes, les végétaux, les cailloux, un culte de plus en plus enthousiaste. Bientôt le poireau aura plus de droits que le bébé, la sauterelle que le vieillard. En attendant, c'est l'arbre qui ramasse le paquet.