Croissance verte, l'occasion manquée

La grande rupture serait celle d'un système de taxation qui orienterait toute la machine économique vers un monde sans carbone

Lumière, en février 2010, sur la norme Iso 14001, relative au management environnemental, qui engage les entreprises françaises à adopter les bonnes pratiques et ainsi à limiter les risques. L'exigence des marchés et des réglementations face à cette norme se fait de plus en plus forte, mais elle induit de nombreux coûts pour l'entreprise, aussi bien pour l'audit lui-même que pour les modifications à apporter avant et après la certification.

Rencontre avec Brice Lalonde, coordinateur de Rio+20 (sommet tenu par la Conférence des Nations unies sur le développement durable - CNUDD, en juin 2012) qui revient sur les objectifs de l'événement ainsi que sur les débats en cours dans le domaine de l'environnement et du développement durable. Organisée 20 ans après le sommet de Rio, la réunion de 2012 aura pour but de dresser un bilan et de réorganiser une série de nouveaux axes de travail pour la communauté internationale.

La crise énergétique de ce début de XXIe siècle pose des défis immenses à l'humanité, d'une part parce qu'elle résulte de l'impasse du modèle de croissance économique et d'autre part parce qu'elle oblige à imaginer dans un laps de temps très court - de vingt ou trente ans - en raison des contraintes du changement climatique, des sociétés à faible émission de carbone. Cette révolution qui n'appelle rien de moins qu'un changement de paradigme énergétique est qualifiée de transition énergétique. Celle-ci suppose une rupture des fondements de nos économies et de nos modes de vie.

Le philosophe reproche aux économistes de ne pas se soucier des problèmes environnementaux.

La définition d'obligation verte est vaste et floue, parce qu'il n'existe pas de norme indépendante, universellement acceptée. Le soupçon d'écoblanchiment est lancé.

En février 2008, le Parlement français doit être saisi d'un projet de loi-cadre par le gouvernement : il s'agira du premier acte concret du processus dénommé "Grenelle de l'environnement", après de nombreuses réunions durant l'été et l'automne 2007.

Le ministre britannique chargé du climat Ed Miliband a appelé à une mobilisation populaire sur le modèle des suffragettes. Le prenant au mot, une cinquantaine de jeunes membres de l'association Plane Stupid, co-fondée par Joss Garman, 24 ans, ont bloqué l'aéroport de Londres Stansted toute une journée en décembre 2009 pour demander l'annulation du projet de doublement de cet aéroport : la crise climatique doit enfin être prise au sérieux