Nous sommes entrés dans une nouvelle ère industrielle caractérisée par une imbrication très forte des produits manufacturés, des services et du numérique, qui modifie profondément les modèles d'affaires des entreprises. Celles-ci doivent désormais se rapprocher fortement des usagers pour être a même de créer de la valeur.

Le passage du fordisme au monde de l'Internet provoque les mêmes tensions que la mutation économique de l'entre deux-guerres, marquée par la montée des fascismes, estime le fondateur de la société TheFamily, spécialiste du numérique.

Pour le président d'honneur de Saint-Gobain, les entreprises du CAC 40 ne vont pas assez vite et loin dans la transformation numérique.

Réflexion sur la théorie de la troisième révolution industrielle (TRI) de Jeremy Rifkin qui pourrait porter la transition écologique. Une théorie qui porte en germe une véritable révolution sociale. Un encadré : les 5 piliers de la troisième révolution industrielle selon Rifkin.

Rencontre, fin 2015, avec Gilles Babinet qui a été le premier président du Conseil national du numérique et a été nommé en 2012 "digital champion" pour représenter la France auprès de la Commission européenne pour les enjeux numériques, qui revient sur ce thème phare en Europe. L'Europe en a-t-elle les moyens ? Quels enjeux pour l'emploi, la répartition des richesses, l'environnement, et la cohésion sociale en Europe et en France ?

Analyse de Xavier Timbeau, directeur principal de l'Observatoire français des conjonctures économiques, sur l'impact du numérique et de la robotique en France. Faut-il vraiment craindre pour la moitié des emplois ? L'auteur pointe davantage le risque d'une dualisation croissante du marché du travail et d'une fragilisation du statut protecteur lié au salariat. Un graphique : sous-emploi, chômage, halo du chômage de 2003 à 2015, en France.

Parmi les domaines menacés de désintermédiation à court ou moyen terme, les banques et les assurances sont souvent évoquées.

La transition numérique des grandes entreprises mondiales se heurte d'abord à des pesanteurs immatérielles : visions, cultures, organisations inadaptées. Cela se vérifie pour le big data.

Dans ce dossier consacré à l'évolution de la productivité, André-Yves Portnoff apporte ici un éclairage différent, visant à relativiser l'importance accordée à la productivité, telle qu'elle est aujourd'hui mesurée à l'aune d'indicateurs économiques. Il entend montrer notamment que tout un pan de la révolution numérique n'est pas pris en compte par les indicateurs de productivité actuels : c'est cette "révolution occultée" (qui d'ailleurs a commencé bien avant la vague numérique), reposant sur des facteurs immatériels, plus qualitatifs que quantitatifs, qu'il présente ici brièvement.

Dans le contexte des débats actuels relatifs aux perspectives d'évolution de la productivité (en lien notamment avec le progrès technologique), "Futuribles" engage, dans ce numéro, une réflexion sur la question du ralentissement des gains de productivité et ses conséquences, notamment sur l'évolution de l'emploi et des métiers. Cet article de Norbert Girard apporte à ce dossier un éclairage concret sur un secteur particulièrement concerné par la vague numérique issue de l'évolution et la diffusion des technologies de l'information : celui de l'assurance.

Dossier, en juin 2015, sur les retombées de la "disruption" en France et dans le monde, ou comment l'économie numérique bouscule les modèles économiques existants. Les acteurs de la nouvelle économie se distinguent par une gestion experte de l'innovation, une puissance économique hors norme. Ils sont actifs dans de nombreux secteurs d'activité mais génèrent très peu d'emploi et ne redistribuent pas leurs profits car ils sont experts en évasion fiscale. Ils acquièrent une puissance difficile à contrecarrer. Sommaire. Cette ubérisation qui gagne tous les secteurs. Une semaine en mode applis.