Énergie, défense, budget... Les sujets de dissensions entre Paris et Berlin apparaissent désormais au grand jour. Lassé d'avaler des couleuvres, le président Macron n'a pas hésité à évoquer l'isolement de l'Allemagne. Va-t-on enfin se parler franchement ?

Qu'elle s'adresse aux adultes ou aux enfants, l'économiste Esther Duflo tient le même discours : la pauvreté n'est pas une fatalité, des solutions existent au niveau de chacun.

Le débat démocratique est souvent marqué par les questions économiques. De la réforme des retraites à la transition écologique, du niveau de la fiscalité à l'état des services publics (hôpital, école... ), les économistes sont très largement mobilisés dans le débat politique. D'où, pour pouvoir faire ses choix en toute sérénité, l'importance de disposer d'experts aux analyses et aux points de vue différents. C'est là que le bât blesse. Si l'on peut encore entendre et lire des économistes hétérodoxes dans les médias, le vivier est en train de se tarir. Et sévèrement.

Cheffe de file de La France insoumise (LFI) pour les élections européennes de juin 2024, l'eurodéputée Manon Aubry souhaite placer la campagne à venir sous le signe du protectionnisme économique et de l'opposition à un élargissement de l'Union européenne favorisant le dumping social.

Hélène Le Teno rappelle dans un premier temps en quoi consiste cette entrée dans une ère de la rareté, et en particulier pourquoi les limites physiques de notre planète imposent de revoir la façon dont nous produisons ; elle souligne les limites d'une croissance économique qui tendrait à ignorer les contraintes de la biosphère et la nécessité de nous orienter vers un modèle de développement réellement soutenable.

C'est la nouvelle bombe de l'économiste au succès planétaire. Dans "Capital et Idéologie", Thomas Pikett retrace l'histoire mondiale des inégalités et nous livre son programme radical. Entretien exclusif. Sommaire. "Il est temps de dépasser le capitalisme". Piketty prêche-t-il dans le désert ?

Une fois convertie à l’économie de marché, la Chine devait ne constituer qu’un maillon dans les chaînes de production d’une économie mondiale pilotée par les Etats-Unis et leurs multinationales. Mais la rapidité de son développement inquiète désormais les dirigeants américains. Ils s’emploient donc à écraser une concurrence surgie plus vite que prévu et qui menace leur position de superpuissance hégémonique.