Entre romans post-conflit et littérature gothique, les prometteuses éditions du Typhon explorent le pouvoir émancipateur de la fiction.

Mêlant livres sur la musique et ouvrages de littérature, le catalogue de Lenka lente cultive la curiosité. L'édition comme un art de vivre.

Figure emblématique du milieu littéraire de ces quarante dernières années, Olivier Bétourné signe ses "Mémoires". En plus d'y raconter les maisons qu'il a fréquentées, voire dirigées (Le Seuil, Fayard, Albin Michel), il brosse un portrait de la République des lettres et décrit l'évolution du monde du livre. Entretien.

En 2020 Vincent Bolloré, dirigeant du groupe français Vivendi (spécialisé dans les contenus, les médias, et la communication), maison-mère d'Editis, renforce ses positions dans le secteur de l'édition en augmentant ses parts dans le capital de Lagardère, lui-même propriétaire de la maison d'édition Hachette. L'économiste Françoise Benhamou analyse cette opération inédite. Quelques données chiffrées.

Stuart Proffitt, le directeur du département des sciences humaines de Penguin Press s'est fait une spécialité des projets éditoriaux titanesques qui se vendent à des centaines de milliers d'exemplaires.

L'ancien patron du Seuil publie ses Mémoires, un document de presque 600 pages nourri de ses archives et rédigé sans langue de bois, sur ses quarante ans passés dans l'édition, sa passion.

Géant français de l'édition, Hachette a réalisé une belle année 2020, à 2,4 milliards d'euros de CA et 246 millions d'euros de résultat. Son PDG, Arnaud Noury, vante l'assise internationale du groupe qui lui a permis de bien résister à la crise de Covid-19, mais estime qu'il peut encore faire des efforts en ce qui concerne la diversité des auteurs présentés et des thématiques abordées. Il nie aussi tout rapprochement avec son concurrent Editis, arguant que l'avenir d'Hachette passe d'abord par la diversification (jeux vidéo, jeux de société, etc.) plutôt que par "l'obésité".

Dans la lignée du mouvement #MeToo, les éditeurs français investissent les thématiques de la sexualité féminine et du plaisir des femmes en 2021. Romans, manifestes, livres pratiques, les formats sont variés et quelques grands succès ont déjà été constatés. "Jouissance Club", chez Marabout, s'est par exemple vendu à 270 000 exemplaires. Ces ouvrages s'adressent aux femmes mais aussi aux hommes, et se déclinent même parfois en version jeunesse. Détails. Pas de chiffres.

L'été 2021 sera une nouvelle fois aux couleurs de la crise de Covid-19 pour les éditeurs. Leurs lecteurs veulent profiter de la période estivale pour comprendre et décrypter cette crise et la société ou, au contraire, complètement s'en échapper avec des ouvrages "d'évasion". Les romans "feel good" devraient donc rencontrer le succès, de même que ceux favorisant le voyage, l'imaginaire, etc.

Les 181 premiers éditeurs réalisant un CA supérieur à 500 000 euros se sont montrés résilients face à la crise sanitaire en 2020, selon les enseignements de la 25ème édition du classement annuel Livres Hebdo de l'édition française. La hiérarchie du palmarès est peu bouleversée par rapport aux éditions précédentes avec en tête le groupe Hachette Livre. Document de fond. Nombreuses données chiffrées sous la forme de graphiques et tableaux (classement avec mention du CA 2020 et CA 2019).