Face au consumérisme contemporain, l'auteur cherche à rendre sa valeur au don et à rétablir l'enjeu véritable de l'échange de cadeaux. Panorama des différentes traditions liées à l'acte d'offrir dans le monde. ©Electre 2017

Le style, le charisme et la singularité d'un pape hors du commun, dont le modèle de réussite repose sur l'authenticité, l'humilité et le sens des responsabilités. Electre 2015

Pour le pape François, la joie est belle, bonne et féconde. Elle est un don de l'Esprit qui ne nous abandonne pas, même lorsque nous traversons des moments difficiles. Mais, si la joie est un élan simple vers l'amour de soi, des autres et du Seigneur, elle n'est pourtant pas acquise et doit être cultivée au quotidien. Conscient que la joie ne se vit pas de la même manière selon le moment et le lieu de vie, le souverain pontife adresse à tous de précieux conseils. Il accompagne le lecteur de la douleur à l'espoir, de la solitude à l'amitié, de la peur au courage, du sentiment de vide intérieur à la foi, de l'offense au pardon… Car, il en est convaincu, notre bonheur passe par la solidarité et l'amour : c'est en se donnant que l'on connaît la véritable joie. Un livre lumineux pour qui souhaite trouver un sens à sa vie.

Comment et pourquoi prier ? La prière est une dimension essentielle de l'expérience humaine, pourtant elle reste méconnue. Nous peinons à en comprendre le sens alors qu'elle est le coeur de toute vie spirituelle. Le cardinal Vingt-Trois nous guide ici avec sagesse et simplicité en nous montrant comment la prière nous permet de donner au désir de partage qui nous habite toute sa dimension. Qui prie-t-on quand on prie ? Quelle est la place du corps dans la prière ? En quoi la prière est-elle aussi une expérience d'amour ? Comment ne pas se décourager et s'engager au long cours ? Quel est le rôle des saints et de la Vierge Marie ? L'Archevêque de Paris éclaire les divers sens de la prière et nous indique comment s'y consacrer à son rythme, selon sa propre vie. Enfin, le cardinal Vingt-Trois, nous propose un choix de prières pour aider chacun à entrer de plain-pied dans son chemin spirituel et à retrouver par la prière toute la dimension de l'autre mais aussi de lui-même. Un ouvrage passionnant, qui parle au coeur et à l'âme.

Beaucoup de nos contemporains se plaignent de solitude et d'isolement. Ils vivent dans de grandes cités anonymes, croisent beaucoup de monde mais ne connaissent pas pour autant leurs voisins. Ils se retrouvent à porter tout seuls leurs difficultés comme le surmenage au travail, les peurs de l'existence, les blessures affectives. Même s'ils ont de nombreux contacts, ils n'ont pas vraiment d'amis pour se confier. Avec la sagesse bienveillante qui est la sienne, Anselm Grün donne des outils pour mieux vivre cette solitude, qui peut être appréhendée positivement si elle est mise en lien avec une vie spirituelle et des occasions de ressourcement. Aménager, habiter sa propre solitude est possible. La structuration du temps, les rituels, la méditation, la lecture et musique peuvent aider à cela.

Publiée en 2015, l'encyclique Laudato Si' sur la « sauvegarde de la maison commune » a connu un retentissement mondial. Pour autant, l'association entre le christianisme et l'écologie est-elle aussi évidente ? De quelle écologie parle-t-on ? Quel type de « conversion » nous est demandé ? Les chrétiens ne sont-ils pas largement responsables de l'« anthropocène », cette destruction de la nature poursuivie par l'homme au cours des siècles ? À partir d'un diagnostic de la situation présente, François Euvé pose les fondements d'une théologie de l'écologie qui confronte à la fois la tradition biblique, l'histoire et les courants de pensée contemporains. La notion d'une création du monde par un Dieu toutpuissant est en effet au coeur de la révélation chrétienne, comme le rappelle le premier verset du Credo : « Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre. » Cette affirmation doit cependant être reprise radicalement pour redéfinir la relation entre Dieu, l'homme et la nature, en se démarquant avec netteté de l'anthropocentrisme moderne. Au lieu d'encourager l'évasion, comme on a pu l'accuser, ou de céder comme d'autres au catastrophisme, le christianisme se doit d'entretenir une espérance, celle qu'un autre monde est possible, dans une Création à partager avec justice.