Dans l'Egypte ancienne, un cimetière royal livre de nouveaux indices de complots, de crimes et de vengeances.

Cette tombe stupéfiante, que l'on voit ici pour la première fois, fournit des indicateurs sur la tourmente soulevée il y a plus de 3 300 ans par Akhenaton, le pharaon aux idées extrémistes. L'homme qui avait l'intention d'utiliser la tombe (à droite), gardien des trésors du temple, a fait graver les noms d'Akhenaton, de la reine Néfertiti et de leur protecteur, le dieu soleil Aton, sur les reliefs originaux. Mais avec les bouleversements politiques, les noms ont été effacés (ci-dessus) et ce fidèle serviteur n'a jamais utilisé la tombe. Qu'est-il advenu de lui ?

Qui représente le grand sphinx qui garde depuis quelque 4 600 ans les pyramides d'Egypte ? Et qui l'édifia ?

Mais qu'est-ce qui fait donc si peur aux autorités égyptiennes ? Pourquoi ce refus de laisser les égyptologues effectuer des prélèvements de l'ADN ?

Le musée de Toulouse croyait tout savoir de sa momie. Or, son étude a tout chamboulé, en révélant que les Egyptiens maîtrisaient la technique de momificiation il y a... 4000 ans !

Depuis l'expédition de Bonaparte et, plus encore, le décryptage des hiéroglyphes par Champollion, la France s'est passionnée pour l'Egypte et ses somptueux sites foulés par des dynasties de pharaons. Les fils d'Amon-Rê ont fait bâtir, le long du fleuve qui conduit de la mythique Nubie jusqu'au delta, des édifices qui, déjà, émerveillaient Hérodote et qui ne cessent de nous fasciner...

Des textes, destinés à faciliter la renaissance de Pharaon dans l'au-delà, ont été découverts dans le caveau de la pyramide de la reine Ankhesenpépy II, érigée vers -2300.

Alexandre le Grand, Cléopâtre, César, Strabon, Ptolémée... c'est à un fascinant voyage dans le temps que nous convie l'une des plus belles expositions archéologiques actuelles.

Il y a plus de mille ans, le port antique d'Alexandrie, les villes d'héracléion et de Canope disparaissaient sous les flots. Ces trois cités de l'Egypte ancienne revivent au Grand Palais à travers cinq cents oeuvres repêchées dans le delta du Nil par Franck Gobbio et son équipe.

La première femme conservateur des Antiquités égyptiennes au Louvre raconte en quoi notre vie est imprégnée de l'héritage pharaonique.