Cet homme qui se dresse tout-puissant au milieu du désert détient la clé des pyramides... Pas une fouille dans le sable d'Egypte, dans cette mémoire d'une civilisation quatre fois millénaire, ne peut être entreprise sans l'autorisation de Zahi Hawass, grand patron des Antiquités égyptiennes.

Ce mois-ci, cap sur l'Egypte ! Des temples nubiens de la région d'Assouan aux palais mamelouks du Caire en passant par la tombe de Nefertari dans la vallée des Reines, tout un programme digne des Mille et une nuits à votre portée.

″Descendre le Nil, c'est suivre la sève d'une longue tige de lotus et aboutir à sa fleur épanouit, le delta, en faisant halte dans ses bourgeons, le Faymoun, Thèbes, Memphis...″. Sans lui, aucune vie n'aurait vu le jour en Egypte, aucune culture n'aurait pu y prendre racine. La civilisation des pharaons vit tout entière au rythme des pulsations du fleuve. Tour à tour nourricières et dévastatrices, ses crues font et défont ses villes. Honoré par les hommes, le Nil inspire leurs dieux et prend place dans leurs mythes.

Quoi de neuf sous les rayons de Rê ? On pourrait croire que dans le domaine des sciences et des techniques en vigueur au temps des pharaons, tout a déjà été dit, ou presque. Et pourtant, il ne se passe pas de jours sans que l'on n'annonce des découvertes ou des réflexions nouvelles dans ce domaine. En développant une approche originale, l'archéologie expérimentale, par exemple, livre des informations inédites.

Nombreuses sont les civilisations du passé qui ont inventé des systèmes d'écriture pour pouvoir communiquer par un autre moyen que la parole. L'écriture permet de noter des choses que l'on ne veut pas oublier, de longs textes visibles par tout le monde (par exemple sur les murs d'un temple) ou, au contraire, par un nombre limité de personnes (comme un courrier). Les anciens Egyptiens créent leur propre système d'écriture au moyen de petits dessins que l'on appelle les hiéroglyphes. Curieux, non ? En exclusivité, Arkéo et Miss'Taupe te dévoilent les secrets de ce code mystérieux...

Il y a 4 000 ans, les Egyptiens ont peint des tables astronomiques au revers des couvercles de certains cercueils. A quoi servaient-elles ? Peut-être à orienter les morts dans leur voyage vers l'au-delà.

La nouvelle exposition du musée départemental Arles Antique consacrée aux Savoir et pouvoir à l'époque de Ramsès II s'attache plus particulièrement à Khâemouaset (vers 1284-vers 1224 avant J.-C.), le quatrième fils de Ramsès II. Elle permet aussi de découvrir l'érudition des grands de l'empire égyptien de la XIXe dynastie, que ce soit en littérature, en sciences ou en religion.

Les plus anciens écrits égyptiens connus datent de 3 250 avant notre ère. A cette époque, plusieurs systèmes graphiques existent déjà. Il s'agit d'ensembles structurés de signes retrouvés sur divers supports, tels que des roches ou des vases. Les Egyptiens se sont ainsi habitués à attribuer un sens à des signes graphiques indépendamment de leur support, et à les associer selon des règles précises. L'innovation ayant donné naissance à l'écriture a été l'attribution d'un caractère phonétique aux signes.