Un an après l'arrivée des Frères musulmans au pouvoir, l'Egypte s'est soulevée contre l'autoritarisme du nouveau régime. Les libéraux pouvaient-ils chasser les islamistes sans le concours de l'armée ? En applaudissant le coup d'Etat militaire du 3 juillet 2013 et en cautionnant la répression sanglante du 14 août, les forces libérales ont renvoyé aux calendes grecques la construction d'un Etat démocratique et moderne, comme le souligne ″Al-Hayat″.

Le monde politico-médiatique ferme les yeux sur les massacres et les violations des droits de l'homme commis par les militaires.

Le projet de nouvelle Constitution donne aux militaires des pouvoirs étendus et protège leur vaste empire économique.

Qui est vraiment le général qui a destitué Mohamed Morsi et réprime les Frères musulmans ?

Fers de lance de la contestation, dès ses premiers soubresauts en janvier 2011, les Ultras Ahlawy, supporters du club de foot cairote Al Ahly, sillonnent la place Tahrir, prêts à défendre la révolution coûte que coûte.

Le président Sissi est en train de perdre sa popularité et le soutien international dont il jouissait. L'armée songe-t-elle à le remplacer ?

Rencontre avec le réalisateur de "Clash", huis clos cairote dans un panier à salade à l'heure de la destitution du président Morsi.

Au lendemain des affrontements meurtriers qui ont marqué le deuxième anniversaire du déclenchement de la révolution, le président Morsi tente de recoller les morceaux. Tant bien que mal.

Face au choc de la crise en Egypte, chacun a dû choisir son camp. Maroc, Algérie, Tunisie... Chronique d'un mois d'août 2013 du Caire.

Les Frères musulmans au pouvoir en Tunisie, et surtout en Égypte, tentent de dévoyer la révolution à leur profit. Mais pour Jihane Sfeir (ULB), ils devront intégrer les règles démocratiques parce que "la société civile n'est pas prête à céder" sur les acquis du soulèvement.