Autour d’antiquités égyptiennes, d’ouvrages et d’archives inédites, le musée des Beaux-Arts de Lyon présente une exposition dossier sur la relation scientifique et amicale entre Jean-François Champollion et François Artaud.

Après Toutânkhamon, la Grande Halle de la Villette met à l’honneur Ramsès II. L’exposition venue des États-Unis – à grand spectacle, avec de nombreuses reconstitutions en réalité virtuelle – est l’occasion de redécouvrir le plus glorieux des pharaons égyptiens, dont le nom signifie « c’est Rê qui l’a mis au monde ». Cent quatre-vingt pièces originales, dont certaines jamais sorties d’Égypte, émaillent le parcours.

Depuis Champollion, Le Caire fait de la promotion de ses antiquités un moyen d'entretenir l'amitié avec les pays occidentaux. Un outil de soft power particulièrement efficace, comme le prouve l'énorme succès de chaque exposition consacrée au patrimoine égyptien. Celle sur Ramsès Il, qui ouvre ses portes à Paris, devrait encore attirer les foules.

Au cours de son règne, le souverain Snéfrou s’est fait construire pas moins de trois grandes pyramides. Deux d’entre elles, la pyramide rhomboïdale et la pyramide dite "rouge", se situent à Dahchour, à une dizaine de kilomètres au sud du Caire. C’est sur et dans la première que des relevés photogrammétriques ont été entrepris en 2018. Les résultats et les nouveaux éléments mis en lumière ont dépassé les attentes.

Le Musée national écossais regroupe à Édimbourg des collections allant de l’archéologie nationale aux sciences et technologies, en passant par l’histoire de la mode ou les civilisations extra-européennes. Il a inauguré en février 2019 trois départements entièrement rénovés, dont celui des Antiquités égyptiennes, qui fête aussi ses deux cents ans.

A l’occasion du centenaire de la découverte de la tombe de Toutânkhamon par Howard Carter en novembre 1922, le ministère des Antiquités égyptiennes et la société américaine IMG ont mis sur pied une exposition internationale itinérante : Toutânkhamon, le Trésor du Pharaon. Elle rassemble pour la première fois cent cinquante objets originaux de la tombe du pharaon, pour certains jamais sortis d’Égypte. Cet événement permet d’admirer à Paris les trésors du plus célèbre pharaon égyptien à la lumière des dernières connaissances. Sommaire.

Un siècle après leur découverte, cent cinquante chefs-d'oeuvre ayant accompagné le pharaon dans sa dernière demeure font escale à Paris. Des objets entrés dans la légende, reflets d'un moment exceptionnel de l'art égyptien.

Niché au coeur de la petite commune de Vif, en Isère, au pied du Vercors, un nouveau musée Champollion s’apprête à ouvrir ses portes le 29 mai, si la situation sanitaire le permet. Qu’offre ce nouveau lieu dédié au déchiffreur des hiéroglyphes et quelle est son originalité face au musée Champollion – Les Écritures du Monde, à Figeac ? Caroline Dugand, conservatrice et directrice de l’institution, répond à ces questions et dévoile les merveilles d’une maison à l’ambiance délicieusement égyptologique.

Depuis la réouverture des musées en Suisse le 2 mars 2021, le musée des Antiquités de Bâle nous dévoile, au fil d’une nouvelle présentation thématique, sa belle collection égyptienne, enrichie d’acquisitions récentes et de prêts remarquables. Le visiteur est ainsi plongé au coeur de la vie quotidienne des anciens Égyptiens.

Il y a deux cents ans, en 1822, Jean-François Champollion (1790-1832) perçait le secret des hiéroglyphes. Fruit d'un travail acharné et visionnaire, cet exploit retentissant ouvrait les portes sur l'histoire engloutie de l'Égypte antique. L'égyptologie était née.