Le plastique continue de perdre du terrain en France. Au 1er janvier 2021, de nouvelles interdictions sont entrées en vigueur, concernant par exemple les pailles, les confettis, les couverts, les boîtes alimentaires en polystyrène expansé, ou encore la distribution gratuite de boissons dans des bouteilles en plastique dans des lieux publics ou professionnels. D'autres avancées similaires sont prévues pour 2022 et 2025, avec un objectif d'extinction du plastique à usage unique fixé à 2040.

Alors que les gouvernements imposent des restrictions sur les emballages alimentaires en plastique, des solutions de remplacement plus respectueuses de l'environnement sont en cours d'élaboration. Mais qu'est-ce qui empêche encore un changement radical d'avoir lieu ?

L'eau que nous buvons et les aliments que nous ingérons sont pollués par des particules invisibles de plastique. Le constat est sans appel : l'ensemble de la chaîne alimentaire est touché. Les chercheurs ont pu mettre en évidence des effets toxiques et inflammatoires de ces particules sur les systèmes respiratoire, digestif, nerveux, cardio-vasculaire, immunitaire et même reproductif. Enquête. Sommaire. Alerte aux plastiques dans nos aliments. Des produits pollués et victimes de l'emballage. Quel impact sur la santé ?

Effet de serre ou polymères, mêmes force contraires : États et industriels pétroliers rognent l'ambition du Traité international sur la pollution plastique, qui doit aboutir en 2025. Les 193 membres de l'ONU s'accordaient pourtant, en 2022, sur un instrument juridique contraignant, visant chaque étape du cycle de vie. Sans baisse conjointe de la production et du largage de déchets dans l'environnement, le texte serait une capsule vide