Partout en Europe, la question migratoire rebat les cartes. En rejetant le projet de loi de Gérald Darmanin, nos députés ont cependant gelé le débat à l'Assemblée. Le sujet, sensible s'il en est, est pourtant plus que légitime, et les questions qu'il soulève sont d'ordre démocratique. "Marianne" a décidé de s'en saisir. Sommaire. Demande d'asile : comment éviter les abus ? La France peut-elle choisir qui elle accueille ? Faut-il ouvrir les vannes pour éviter le déclin démographique ? Faut-il exiger une meilleure maîtrise du français ?

Les mesures sécuritaires et gestionnaires prévues dans le projet de loi initial devraient ressurgir, dispersées dans différents textes. Quant au titre de séjour « métiers en tension », il pourrait se retrouver dans une loi travail.

Nouvelle terre d'immigration, l'Algérie a décidé de refouler massivement des dizaines de milliers de Subsahariens. D'Oran à Tamanrasset, la peur au ventre, ils empruntent de gré ou de force le chemin du retour au pays.

Depuis le 19e siècle jusqu'à aujourd'hui, l'Allemagne entretient une relation particulière avec les relations d'immigration. Depuis 2013, la RFA a encore accueilli plus de 1,2 million de réfugiés, originaires principalement du Moyen-Orient. Leur accueil et leur intégration sont devenus un enjeu politique, économique et social central 2, qui rejaillit également sur l’image de la RFA dans le monde. Ces questions ne sont pas nouvelles dans l’histoire contemporaine allemande. Sommaire. Introduction historiographique. Faits migratoires et récits historiques.

Que veut réellement faire l'Allemagne du projet européen qu'elle a porté aux côtés de la France depuis l'origine ? Attachée à une Europe qui lui a tant apporté, elle l'est à coup sûr, mais jusqu'où, comment et à quel rythme ? S'agit-il, comme le souhaitent beaucoup d'autres, d'y confronter des marchés, de s'y assurer des places et des influences, et de s'y garantir l'acceptabilité d'une prospérité heureuse en lui laissant la liberté de s'affirmer de façon plus autonome ? Comme si les temps restaient ordinaires ?

En exclusivité pour "L'Obs", Carola Rackete, la capitaine du "Sea-Watch 3" explique les raisons pour lesquelles elle a décidé d'accoster en Italie. Et revient sur les racines de son engagement entre écologie et défense des migrants.

"L'Obs" ouvre ses colonnes et laisse s'exprimer deux avis contradictoires. Florent Boudié, député LREM de Gironde, ex-PS estime qu'il ne faut pas "laisser le sujet dans un angle mort". Pour le député LR de l'Yonne, Guillaume Larrivée, la tentative d'Emmanuel Macron d'ouvrir un grand débat est "bla-blateux".

Dans le Sud de l’Italie, le village de Riace est devenu un symbole de l’accueil des personnes migrantes. Jusqu’à ce que le vent tourne et que les pouvoirs publics criminalisent celles et ceux qui, hier encore, étaient des héros.

En tant que travailleurs et en tant que consommateurs, les migrants participent à la vitalité économique du pays où ils vivent. La présence préalable d’une diaspora structurée peut faciliter leur intégration. Détails. Quelques données chiffrées.

La frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie n’est longue que de 180 kilomètres. Le tracé de celle-ci suit minutieusement les courbes et méandres du fleuve Evros, à une exception près. A hauteur de la petite ville turque d’Edirne, la frontière bifurque, se sépare du fleuve et passe à l’ouest du cours d’eau. Se découpe alors entre le fleuve et la frontière une bande de terre de douze kilomètres de long où se rencontrent l’Union européenne et la Turquie.

Avant l’entrée en vigueur du protocole de Bellagio (1971), les réfugiés extra-européens étaient exclus en France du bénéfice de la convention de Genève de 1951. Ils pouvaient cependant être inscrits à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) sous le mandat du HCR. Or on observe au début des années 1960 une diminution des réfugiés extra-européens enregistrés à l’Office alors que leur flux augmente.

Dans un essai choc, le directeur général de l'Office français de l'Immigration et de l'Intégration dresse un état des lieux alarmant et suggère des pistes pour améliorer l'acculturation des nouveaux arrivants et remédier à leur ghettoïsation.