Que sait-on de fiable sur le travail des enfants et ses complexités ? L'auteur de cet article propose un cadre conceptuel pour mesurer les aspects économiques du phénomène.

Existe-t-il un seuil d'heures au-dessous duquel le travail des enfants de 12 à 14 ans n'est pas nuisible à la scolarité ? Pour répondre à cette question, les auteurs ont exploité des données sur sept pays afin d'estimer les effets du travail des enfants sur la durée de la scolarité et d'autres variables telles que le temps consacré aux études à la maison ou les abandons scolaires, en prenant soin de tenir compte du risque d'endogénéité du travail des enfants comme variable explicative.

Quelle est la valeur des labels qui garantissent aux consommateurs que le travail des enfants n'entre en rien dans la fabrication de certains produits qu'ils achètent ? Quel est le rapport entre les codes de conduite et d'autres initiatives fondées sur le marché qui peuvent indirectement bénéficier aux enfants ?

Dans les champs, dans les mines, dans les ateliers ou dans les cuisines, ils sont plus de 200 millions à être obligés de travailler.

Au sud du Mali, Drissa, 12 ans, travaille dans une mine d'or pour aider sa famille. Un travail dangereux et épuisant.

107 pays traversés, 80 000 kilomètres parcourus : partis d'Asie, d'Afrique et d'Amérique au début de l'année, des centaines de petits marcheurs ont dit non à l'esclavage des enfants.

C'est un fléau planétaire, la honte de notre temps : à l'heure de la "mondialisation", l'exploitation des enfants ne cesse de s'étendre...

Consommer "propre", en un mot lutter contre l'esclavage des enfants requiert une réflexion globale.