Au moment de la sortie du livre "Que vaut l'enseignement en France ?", l'un de ses auteurs revient sur les "ratés" de notre système, non pour verser dans les accusations simplistes, mais pour demander des évolutions que seule pourra assurer une volonté politique forte.

Membre de la commission chargée de préparer une réforme de notre système éducatif, notre ami a choisi de ne pas voter l'ensemble des textes proposés. Il donne ici les raisons de son abstention et recense les mesures qui, selon lui, sont positives pour l'avenir de notre enseignement.

A 60 ans, Marguerite Gentzbittel, proviseur de Fénelon, a décidé de "laisser la place". A la veille de son départ à la retraite, elle dresse un dernier état des lieux de l'école. En toute liberté et avec son légendaire franc-parler.

"La Défaite de Platon ou la science du XXe siècle", le dernier ouvrage de Claude Allègre (Fayard), se présente à la fois comme une fresque de la science contemporaine et comme une réflexion militante contre le système français d'enseignement des sciences et de sélection des élites...

Professeur en sciences de l'éducation à Lyon, Philippe Meirieu est, depuis sa jeunesse, un acteur engagé des évolutions de l'institution scolaire.

Le rapport sur l'oral dans les enseignements rendu public par Ségolène Royal est alarmant. L'oral n'est pas ou mal enseigné et les finalités de son apprentissage restent floues.

A trois mois du passage à l'euro, l'éducation nationale est tout sauf fin prête. La circulaire autorisant la coexistence des appelations "cent" et "centime" se fait encore attendre, et une école sur cinq n'a toujours pas renouvelé ses manuels scolaires.

Il y a les "bonnes" classes et les classes "difficiles". Qu'est-ce qui fait la différence ?

Le temps des militants semble loin... Aujourd'hui, après plus de vingt ans d'existence, les zones d'éducation prioritaire sont essouflées. Certaines auraient perdu le sens de leur mission, se contentant d'accompagner l'échec scolaire. Le label ZEP serait alors perçu comme un ensemble de moyens, non plus comme des objectifs à atteindre.

Pour Jérôme Logre, proviseur d'un lycée professionnel "sensible" de la banlieue parisienne, et Sylvie Steff, professeur de lettres classiques, coauteurs de "J'ai rêvé d'une autre école" (L'Harmattan), le libéralisme est un outil pour libérer l'éducation nationale de ses carcans.

Quelque 30 500 nouveaux enseignants battent l'estrade des salles de classe pour la première fois. En Seine-Saint-Denis, certains de ces débutants ont bénéficié de conseils de professeurs aguerris regroupés dans une association.