Bilans carbone, agenda des solutions... les entreprises bougent face au défi climatique. Du moins, les grands groupes. De là à reconsidérer leur business model ? Que peuvent et doivent faire les entreprises ? Prendre la mesure de leur empreinte carbone, développer des solutions, mener un changement radical. Encadrés : pour un prix carbone efficace ; interview de Valérie Masson-Delmotte, "Le fardeau pourrait être lourd pour les jeunes générations". Pas de chiffres.

Longtemps conçue comme un acteur purement privé encadré par la loi, l'entreprise est-elle devenue un acteur politique à part entière ? Ecologiquement oui, sans le moindre doute. Le droit international peine à le reconnaître. Aux citoyens d'amplifier leurs mobilisations ! Points abordés : entre management et philanthropie ; dépasser le cadre juridique international ; acteur politique juridiquement responsable ; ne pas se contenter des petits pas. Fait partie d’un dossier intitulé « Climat : qu’attendre des entreprises ? ». Pas de chiffres.

Comment les grands groupes, notamment les sponsors de la Cop21, communiquent-ils sur leurs émissions de gaz à effet de serre ? Sont-ils prêts à être transparents ? A tenir compte de toutes leurs chaînes d'approvisionnement ? Pas si sûr. Points abordés : des donnés contradictoires peu accessibles ; cache-cache international ; une sphère d'influence grandissante. Fait partie d’un dossier intitulé « Climat : qu’attendre des entreprises ? ». Pas de chiffres.

Pour préserver sa maison commune, notre humanité doit sortir du pétrole. Vite. Autrement dit, Total doit changer de métier. Cet impératif éthique, les salariés du géant français peuvent-ils seulement le soulever ? Points abordés : Total, un agent géologique à part entière ? ; cage de fer et gouvernance actionnariale ; quelle place pour l'éthique au travail. Encadrés : "Réparer la pollution de mes activités passées" (Eric Delacour, créateur et PDG de Fertigaz) ; anticiper la transition des métiers. Fait partie d’un dossier intitulé « Climat : qu’attendre des entreprises ? ». Peu de chiffres.

Si l'on pouvait, hier, taxer le secteur privé de passivité face au réchauffement climatique, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Des PME aux géants de la finance, petit aperçu des mutations en cours. Sommaire. Quand la finance veut sauver le climat. Les cercles vertueux des PME innovantes. Encadrés : "J'ai mesure à quel point les entreprises dépendent des personnes" (Amélie de Montchalin qui travaille pour une entreprise d'assurances, élue députée La République en marche). Document de fond. Fait partie d’un dossier intitulé « Climat : qu’attendre des entreprises ? ». Peu de chiffres.

Les entreprises sociales et solidaires, organisées en association, mutuelle, coopérative ou société commerciale, incarnent la possibilité de porter une vision politique au cœur de l'économie pour inventer un partage plus équitable des richesses créées et faire du profit un moyen et non une fin. Nombre d'entre elles proposent de nouvelles voies plus respectueuses de l'environnement. Points abordés : laboratoire d'initiatives citoyennes ; temps long et espace court ; jouer sur l'effet domino. Fait partie d’un dossier intitulé « Climat : qu’attendre des entreprises ? ». Pas de chiffres.

Il aura fallu quelques décennies pour que les syndicats se saisissent des enjeux écologiques. Passée la crainte des pertes d'emplois, ils deviennent des acteurs incontournables pour faire évoluer les pratiques d'entreprises. Points abordés : pas de fumée sans emploi ; du national aux concrétisations locales ; dépasser les divergences inter-échelons. Peu de chiffres. Fait partie d’un dossier intitulé « Climat : qu’attendre des entreprises ? ».

La plupart des entreprises conditionnent leur action pour le climat à sa rentabilité. Il leur faut, désormais, apprendre à poursuivre ces objectifs en parallèle. Retrouver le goût d'entreprendre, au fond ! Points abordés : insuffisante inflexion ; assumer notre responsabilité ; prendre du recul ; exigeons plus de nos entreprises. Encadré : le climat, enjeu RH ? Pas de chiffres. Fait partie d’un dossier intitulé « Climat : qu’attendre des entreprises ? ».

Pour amener les entreprises à prendre en compte les enjeux climat, les uns misent sur des leviers réglementaires, les autres sur des leviers politiques, ou encore managériaux. Mais avons-nous besoin d'une éthique pour y parvenir ? Et si oui, laquelle ? Points abordés : business et climat, objectif gagnant-gagnant ? ; penser hors du cadre ; le levier des minorités actives. Encadré : lancer une alerte climat. Pas de chiffres. Fait partie d’un dossier intitulé « Climat : qu’attendre des entreprises ? ».

Quel est le bon point de départ pour la réflexion écologique ? La connaissance des faits accablants capables de provoquer à la fois un choc et une volonté de sursaut compte évidemment beaucoup, qu'il soit question du réchauffement climatique ou de la crise de la biodiversité, en passant par les diverses pollutions. En effet, malgré les incertitudes inévitables, nous en savons suffisamment, grâce aux sciences contemporaines, pour commencer à penser et à agir autrement. Mais reste à définir l’ampleur et le contenu du changement nécessaire.

La démission, fin août 2018, du ministre français de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a tragiquement pointé les limites de la capacité d'un gouvernement à agir de façon concertée en vue d'un changement systémique et de long terme pour la société qu'il a la charge de représenter. "Je ne comprends pas, disait-il, que nous assistions les uns et les autres à la gestation d'une tragédie bien annoncée dans une forme d'indifférence. La planète est en train de devenir une étuve, nos ressources naturelles s'épuisent, la biodiversité fond comme neige au soleil.

La mise en oeuvre de la transition écologique - qui consiste principalement à réduire fortement les consommations d'énergie et de matières premières dans la société - nécessite, au-delà des politiques en énonçant les grands axes, de substantiels changements à l'échelle collective, mais aussi, bien évidemment, à l'échelle individuelle. Or, si le principe de s'engager sur la voie de la transition fait en général consensus, lorsqu'il s'agit de faire évoluer les usages et pratiques, les choses se compliquent.