Zoom sur les sources de financement des PME ou ETI, qui n'ont que peu recours au marché financier et à la Bourse pour se financer. En effet, celles-ci font largement appel aux banques, à plus de 85% quand bien même elles n'octroient qu'avec parcimonie les fonds nécessaires au développement de l'entreprise. Boudée par les entreprises modestes mais prometteuses, la Bourse est également désertée par les actionnaires particuliers. Pourtant, des entreprises en quête de financements et des investisseurs en quête d'entreprises où investir existent, paradoxalement, mais ne se rencontrent pas assez.

Intérêt toujours fort des épargnants français pour l'assurance-vie et ce, malgré la baisse des rendements du secteur. Un paradoxe qui s'explique à la fois par la faiblesse des taux proposés par les autres produits d'épargne et par la mutation en cours du secteur. Les contrats deviennent en effet de plus en plus diversifiés (fonds euros, mais aussi unités de compte, immobilier...) et de plus en plus flexibles. Les professionnels encouragent les placements d'assurance-vie en unités de compte (actions) ou en immobilier, qui sont à la fois plus dynamiques, et plus risqués.

Intérêt toujours fort des particuliers français pour le trading en ligne, et ce, malgré les avertissements répétés de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Les plateformes en ligne et les centres de formation dédiés sont tout particulièrement plébiscités. Les acteurs du secteur l'ont bien compris : une formation rigoureuse couplée à une longue période de simulation sont les deux clefs du succès dans un environnement volatil. En France, de nombreux traders amateurs réussissent à gagner leur vie, parfois même très bien.

Regain d'intérêt en 2016 des épargnants français pour le plan d'épargne en actions (PEA), commercialisé depuis plus de vingt ans maintenant, et jusqu'alors relégué au second plan face au succès de l'assurance vie, placement préféré des Français. La raison de ce retour en force : la bonne tenue des valeurs boursières.