La cybersurveillance mondiale menée par la NSA, l'agence de sécurité américaine, a notamment consisté à détourner le signal lumineux des câbles sous-marins. Inventaire des techniques possibles.

Des développeurs ont reconstitué les outils d'espionnage dont use l'agence de sécurité américaine NSA pour espionner les ordinateurs.

Les révélations d'Edward Snowden, jeune consultant en technologies de l'information et de la communication (TIC), qui - avant sa fuite à Hong Kong puis à Moscou - travaillait pour l'Agence de sécurité américaine (NSA) ont provoqué un véritable séisme pour les géants de l'Internet. Les informations diffusées par Snowden par l'intermédiaire du "Guardian" et du "Washington Post" montrent en effet que la NSA et le Federal Bureau of Investigation (FBI) avaient accès aux serveurs de l'ensemble des entreprises opérant sur le Net dans le but de récupérer les données personnelles des utilisateurs.

La réforme des programmes de surveillance annoncée par Barack Obama a au moins un mérite : la très puissante Agence de sécurité nationale américaine ne pourra plus espionner en toute impunité.

Les journalistes du "Guardian" et du "Washington Post" qui ont révélé l'étendue de la surveillance de la NSA vont-ils être récompensés par la plus haute distinction journalistique américaine ?

Les révélations sur les pratiques de la NSA coûtent cher aux entreprises américaines de nouvelles technologies. Celles-ci voient fuir leurs clients, malgré leurs efforts pour protéger les données.

Les documents (1,7 million, d'après la NSA, dont 200 000 auraient déjà été partagés avec des journalistes) dérobés aux services secrets américains par Edward Snowden ont apporté la preuve de l'existence du plus grand réseau de surveillance et d'espionnage mondial dirigé et contrôlé par la NSA dont les pléthoriques ramifications s'étendent aussi bien aux discussions sur Facebook ou Skype de M. Dupont ou Mr Smith qu'aux conversations téléphoniques de la chancelière allemande Angela Merkel, ou encore aux documents secrets du géant pétrolier brésilien Petrobras.

Après la publication de son enquête, ″Der Spiegel″ exhorte le gouvernement Merkel à sortir de sa réserve. Contre les intrusions de l'Amérique, il faut créer une commission d'enquête européenne.