Dans son discours du 19 mai 2011, le président a cherché à développer une vision cohérente des révolutions arabes. Mais il aurait pu faire mieux, estime le quotidien new-yorkais.

Au nom de la lutte contre le terrorisme, Washington finance des sites Web qui n'hésitent pas à vanter les ″mérites″ de despotes. ″Foreign Policy″ éclaire d'un jour cru le cas ouzbek.

C'est le credo du candidat républicain : le XXIe siècle sera américain. Il promet de restaurer la grandeur des Etats-Unis. Et s'en prend aux alliés et ennemis traditionnels de l'Amérique. Sa vision du monde semble bloquée à l'époque de la guerre froide. Pour lui, la Russie est l'ennemi géopolitique numéro un, la Chine un géant manipulateur, l'Europe un épouvantail. Le seul pays qui trouve grâce à ses yeux est Israël. Il est si solidaire avec son ami Benyamin Nétanyahou que la presse israélienne a même forgé un néologisme : ″Romneyahou″.

Grand reporter et proche conseillère de Barack Obama, Samantha Power doit succéder à Susan Rice comme ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU. Une tâche délicate pour celle qui a puissamment dénoncé l'inaction américaine lors de la guerre en ex-Yougoslavie.

L'utilisation probable d'armes chimiques par le régime syrien dans un faubourg de Damas oblige Barack Obama à riposter. Mais, entre les réticences de l'opinion américaine et le veto russe à toute intervention, sa marge est faible.

Pour ce spécialiste des relations internationales, les Etats-Unis n'ont rien à craindre de leur principal rival économique, la Chine. Seuls les cyberhackers et les terroristes, au pouvoir croissant, pourraient les menacer.

L'hégémonie du dollar est d'autant moins éternelle que la suprématie économique américaine décline.

De la note qui prévoyait le chaos en Irak aux réunions secrètes sur un accord nucléaire avec l'Iran, Bill Burns parle de la "montée d'adrénaline" d'une vie dans la diplomatie internationale.

Comme l'a montré le sommet de Panama, certains pays latinos n'ont plus les moyens économiques et politiques de poursuivre la bataille idéologique contre leur grand voisin du nord.

La cour pénale internationale a engagé un mouvement qu'on espère irréversible : les guerres et leurs souffrances ne sont plus traitées comme des fatalités sociales, mais comme la conséquence de fautes personnelles qu'il faut poursuivre et punir, et que l'Etat ne peut plus légitimer.

Dans "Le siècle américain", l'historien scrute le rapport des Etats-Unis au monde. Si les guerres mondiales ont rompu leur isolationnisme, le déclin amorcé dans les années 1970 est dû à leur impérialisme économique.

On ne peut plus prendre Donald Trump pour un clown. Il est désormais le 45e président des Etats-Unis. Enquête sur un choc qui en dit long sur l'état des démocraties occidentales.