Même s'il n'a jamais prononcé le mot « genre » et que le concept ne lui était pas familier, les pionniers des études de genre se sont souvent réclamés de l'"Histoire de la sexualité" de Michel Foucault, et considèrent d'une manière générale qu'il a exercé sur eux une influence majeure, notamment la philosophe Judith Butler, l'historienne Joan W. Scott ou le sociologue Michael Kimmel...

Si la Révolution a vu émerger les premières grandes figures féministes, il faut néanmoins attendre le XIXe siècle pour que la question de la place des femmes dans la société française commence à être débattue, et la deuxième moitié du XXe siècle pour que les combats féministes permettent aux Françaises de sortir du rôle d'épouse et de mère dans lequel la société les a cantonnées et d'obtenir l'égalité, la mixité et enfin la parité.

A première vue, le titre peut sembler énigmatique, voire provocateur. Il est pourtant conforme aux glissements sémantiques qu'a vu s'opérer le XXe siècle en ce domaine. Des deux sens de sexualité que mentionne le Petit Robert, "caractère de ce qui est sexué, ensemble des caractères propres à chaque sexe" (1838) et "ensemble des comportements relatifs à l'instinct sexuel et à sa satisfaction, liés ou non à la génitalité" (1884), c'est clairement cette seconde définition, forgée dans les années 1880-1900, qui l'a emporté. L'usage du mot "sexe" a suivi le même chemin.

Inné ou acquis ? Naît-on "naturellement" homme ou femme ? Nos différences viennent-elles de constructions sociales ? Etat des lieux, à la lumière des dernières découvertes scientifiques, et passage en revue des idées reçues.

En novembre 2017, une nouvelle traduction de L'Odysée d'Homère parait aux Etats-Unis. Elle est l'oeuvre d'Emily Wilson, professeure de lettres classiques à l'Université de Pennsylvanie.

En novembre 2017, une nouvelle traduction de L'Odysée d'Homère parait aux Etats-Unis. Elle est l'oeuvre d'Emily Wilson, professeure de lettres classiques à l'Université de Pennsylvanie.