Ces deux petites lettres ont le pouvoir de mettre tout le monde d'accord, quelle que soit la langue parlée. Un bel unisson qui s'évanouit aussitôt que s'enclenche le débat sur l'origine de l'expression...

Saviez-vous que l'île de New York avait été achetée par un Belge en 1626 ? Ou encore qu'un navire marchand y avait accosté en 1624 avec une trentaine de familles issues de nos contrées ? Au fil des lignes, vous découvrirez que les racines de cette emblématique cité américaine sont peut-être bien plus belges que ne laisse penser l'imaginaire collectif

Grossophobe, homophobe : ces mots n'ont en commun que la bêtise de ceux qu'ils désignent et un suffixe galvaudé. Faisant fi de toute logophobie - n'ayons pas peur des mots -, la revue s'interroge : s'est-il vidé de son sens ?

Si certains verbes suivent sagement les règles, "aller" n'est pas de ce groupe-là. L'un des verbes les plus courants de la langue française est aussi l'un des plus irréguliers. La faute à une étymologie à en perdre son latin.

En quelques années, le mot « féminicide » s’est frayé une place dans les articles de presse et les discours des responsables politiques français. Avant de s’imposer dans le vocabulaire courant, il a effectué un long voyage militant des deux côtés de l’Atlantique. Retrouver ses origines et ses escales permet de raconter l’histoire d’un succès politique comme le risque de son édulcoration.

En latin classique, on trouve exigere et exactio, mais pas exigentia. Jusque vers 1700, le terme exigence désigne une conséquence attendue d’un système juridique ou culturel. Le sens actuel apparaît au xviiie siècle, avec un emploi majoritairement au pluriel. Analyse des contextes d’occurrence du mot.