A défaut de vulgarité, les visiteurs français de "The Vulgar", proposée par le Barbican à Londres, découvriront un faux ami de la langue anglaise. Et des pièces plus excentriques et ridicules que choquantes.

Comment une communauté d'immigrés s'est-elle forgé une culture à la fois raffinée et clinquante unique au monde ? Comment une diaspora d'Asie du Sud-Est s'est-elle réinventée en développant un nouvel art de vivre ? L'exposition ″Baba Bling, signes intérieurs de richesse à Singapour″, au musée des arts premiers, à Paris, reconstitue des scènes de vie d'une élite grâce à un mobilier chargé, des porcelaines colorées et des vêtements stylisés.

Trois expositions célèbrent cet automne le Moyen Age. Cette époque souvent mal aimée s'y révèle faste, créative et lumineuse. La dynastie des Mérovingiens (481-751) fait l'objet de toutes les attentions au musée de Cluny et à Saint-Dizier dans la Haute-Marne, tandis la Cité des sciences et de l'industrie aborde, de manière inédite et complémentaire, le Moyen Age dans sa globalité.

Quarante ans après la scandaleuse irruption des Sex Pistols, une nouvelle exposition londonienne entérine la muséification définitive de la rébellion rock.

De l'indigne chemise de Marie-Antoinette à la robe intégralement transparente créée par Saint Laurent, des indécentes chausses du Moyen-Age à la jupe pour homme, une exposition aux Arts décoratifs à Paris retrace l'épopée du vêtement à l'aune du scandale.

Au château de Versailles, une exposition évoque les fêtes et divertissements monarchiques qui y furent donnés durant les règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. L'occasion de revisiter des lieux attachés à une tradition festive porteuse de polissage des moeurs.