Cette année plus que les précédentes, la Fiac et Paris Photo sont accompagnées d'une myriades d'événements : foires off, ventes, expositions... faisant de Paris la capitale de l'art.

Raccoleuse, l'expo sur les « images de la prostitution » à Orsay n'aborde pas moins un vrai sujet : la place des prostituées dans la naissance de la modernité.

Cet "horloger narquois", créateur de "titillations de la rétine mises au service de la dérision", a créé une oeuvre moins formaliste que poétique et ludique, comme le rappellent cet été 2015 deux expositions, l'une à Paris, l'autre à Mouans-Sartoux.

Le regard émerveillé d'un écrivain anglais sur une exposition impensable à Londres.

Hubert Robert (1733-1808) nous a en effet fait languir. Cela fait presqu'un siècle qu'il n'avait pas fait l'objet d'une vraie rétrospective en France. Certes, depuis 1933 il y a eu des manifestations thématiques ou croisées, mais point de vision aussi roborative de cette carrière fleuve amorcée sous Louis XV et achevée sous Napoléon Ier. Inutile de faire durer le suspense, les retrouvailles sont réussies et réjouissantes.

L'idée était pourtant bonne : revisiter l'histoire de l'art en convoquant des artistes, parfois anonymes, et des oeuvres, souvent splendides, de latitudes et d'époques différentes afin de montrer la permanence de certaines hantises, les récurrences de nombreuses obsessions. Jean-Hubert Martin, passé maître ès décloisonnements depuis sa mythique exposition "Magiciens de la terre" (1989), échoue à transgresser les catégories et les schèmes et propose un discours où l'intuition le dispute à l'inconstance.

Paris, cinq galeries s'unissent pour présenter une grande exposition retraçant les grandes étapes du travail de cette jeune artiste de 93 ans.

Dans les expositions qu'ils s'apprêtent à consacrer à Baudelaire et à Oscar Wilde, le Petit Palais et le Musée de la vie romantique, à Paris, n'écartent pas les portraits des deux écrivains qui, loin d'avoir haï la photographie, s'en sont servi.

Effondré de douleur, Sergueï Chtchoukine s'est enfermé, au début du XXe siècle, dans la collection des avant-gardes parisiennes. Dispersée dans les musées russes après la Révolution de 1917, cette collection sera de nouveau réunie cet automne 2016 à la Fondation Vuitton.

Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, le duo libanais de l'art contemporain, s'expose au Jeu de Paume. Ou quand l'art joue avec l'Histoire...

Le Carreau du Temple, à Paris, accueille du 11 au 13 novembre 2016 la première édition d'AKAA, une nouvelle foire d'art contemporain centrée sur l'Afrique.

A l'occasion de l'Outsider Art Fair, des pièces d'artistes bruts, singuliers, populaires, naïfs convergent à Paris, mais qu'est-ce qui les distingue les uns des autres ?