A la galerie Chantal Crousel, à Paris, Anri Sala (né en 1974) croise la musique et l'image, dans un enchaînement d'oeuvres dans des moments et des lieux différents.

Le sculpteur est confronté à des artistes d'aujourd'hui dans un parcours pédagogique et plein d'esprit.

S'il est un domaine qui ne souffre pas de ″dépression culturelle″, pour reprendre l'expression du ministre de la Culture et de la Communication, c'est bien celui des expositions, particulièrement à Paris en cet automne 2011. Tous les grands musées parisiens, auxquels s'ajoutent le Grand Palais et maintenant les lieux privés, programment des événements. Une concurrence qui constitue une forme d'émulation pour les organisateurs. Compte tenu de la spécialisation des institutions, ces expositions couvrent tous les grands moments d'une histoire des arts qui remonte à plus de 2 500 ans.

Le Petit Palais présente les collections de la Comédie-Française, réunies au fil des siècles par ses comédiens.

L'exposition du Musée Marmottan-Monet consacrée à Henri Cross aurait mérité d'être étoffée.

Avec un dispositif radical - un filtre bleu couvre la vitrine de la galerie Marcelle Alix, à Paris, à l'intérieur de laquelle sont accrochées deux photos noir et blanc et projetés deux films au sous-sol -, Charlotte Moth élabore des images avec une démarche interdisciplinaire.

Le Grand Palais se penche sur les représentations de deux figures de la liberté, le bohémien et l'artiste, dans une mise en scène souvent trop littérale.

Prolifique, la collection du marchand d'art,dont un important ensemble est offert en donation au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, révèle des choix souvent situés en marge des chemins tout tracés.

L'exposition-dossier du Musée de Cluny invite à découvrir les trésors de la Croatie médiévale.

Peintres avant-gardistes de la Florence du XIXe siècle voulant rompre avec la peinture d'histoire, les Macchiaioli sont à l'honneur à l'Orangerie.

Les créations sonores et lumineuses d'Erik Samakh ont pris possession des jardins du Musée Rodin, à Paris.

Au Centre Pompidou, la première rétrospective Lichtenstein organisée en France réinstalle l'artiste dans toute sa complexité.