La dernière exposition en France sur l’art préhistorique des Pyrénées date de 1996. Depuis cette rétrospective, qui n’avait été présentée qu’au musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye, de nombreuses découvertes sont venues enrichir nos savoirs. La reconnaissance définitive d’un art rupestre (Foz Côa, Siega Verde…) est ainsi l’un des points majeurs de ces dernières décennies, tout comme la recherche des territoires de ces populations du passé.

Dieu des arts et symbole de la beauté masculine, Apollon est une divinité majeure du polythéisme grec. L’empereur Auguste puis Louis XIV se sont fait passer pour ses incarnations, qui se voulaient source de lumière et d’âge d’or parmi les hommes. Une exposition d’intérêt national lui est actuellement consacrée au musée Juliobona de Lillebonne.

Dans le cadre de « Marseille Provence Gastronomie 2019 », le musée départemental Arles Antique et le musée d’histoire de Marseille se sont associés pour concevoir une exposition audacieuse autour de la gastronomie romaine. En comparant systématiquement les inscriptions latines des amphores aux étiquettes actuelles, ou encore les pots antiques à de simples boîtes de sardines, tout un pan de l’histoire alimentaire se dévoile et une conclusion s’impose : nous n’avons rien inventé !

A l'occasion du 500e anniversaire de sa mise en chantier par François Ier, Chambord évoque dans une grande exposition l'architecture de type idéal incarnée par le château et éclaire l'histoire et le sens de cette féerie architecturale.

Conçue en partenariat avec l'lnrap, l'exposition du Chronographe à Rezé explore la manière dont les malades, les personnes handicapées et vulnérables étaient pris en charge dans les sociétés anciennes, tout en tissant des liens avec nos comportements contemporains. Des exemples archéologiques saisissants révèlent la qualité des gestes de solidarité de nos ancêtres.

A Paris, au musée Rodin, on rend enfin hommage à l'oeuvre magnifique de Barbara Hepworth (1903-1975), artiste britannique trop longtemps oubliée.

A l’issue d’une longue migration à travers la Pologne, les régions danubiennes et l’Empire romain, avec la mise à sac de la ville de Rome en 410, les Wisigoths entrent en Gaule en 413 et parviennent à s’y établir en 419, concluant un traité avec l’empereur Flavius Honorius. Le territoire concédé par l’Empire recouvre une partie de l’Aquitaine et englobe la ville de Toulouse, qui devient leur capitale. 1 600 ans plus tard, la Ville rose a célébré cet épisode et prépare encore pour 2020 des événements permettant d’appréhender une culture et une histoire souvent méconnues.

Quelques mois à peine après la fermeture de l’exposition événement consacrée à Toutankhamon, le trésor du pharaon, qui a reçu plus de 1,4 million de visiteurs à Paris (soit l’exposition la plus visitée de l’histoire de France), une nouvelle manifestation dédiée à l’iconique pharaon et organisée par EuropaExpo ouvre ses portes à Liège. Loin d’être une pâle copie de la présentation française, cette version immersive, pédagogique et familiale nous dévoile le souverain sous un autre jour.

Cette exposition remarquable fait surgir, pour reprendre une métaphore freudienne, le sommet de l'iceberg que serait le domaine des langues inventées, artificielles, secrètes et sacrées dont les écritures illisibles nous interpellent, en nous découvrant ce qu'Andrea Bellini nomme « l'autre de la langue ». Exposition : 'Scrivere disegnado. Quand la langue cherche son autre", Centre d'art contemporain de Genève.