Le 61e Festival de Cannes a décerné la Palme d'or à un long-métrage joué par des acteurs non professionnels. Des jeunes d'un collège parisien réputé difficile. Et a récompensé des films au fort contenu politique.

En prélude à la prochaine Coupe du monde, Zinédine Zidane connaîtra d'abord les feux de Cannes. Il est en effet l'unique sujet du film des plasticiens Douglas Gordon et Philippe Parreno présenté au festival, "Zidane, un portrait du XXIe siècle".

Comment ça va le cinéma, se demande-t-on de retour du Festival ? Même si la compétition était maussade et le palmarès à l'avenant, c'est dans les marges qu'il se renouvelle et réserve de belles surprises.

En direct du Festival, impressions à chaud des cinq premiers jours de compétition : où l'on se retrouve captivés par Friedkin, séduits par Richard Kelly, assommés par "Da Vinci Code", touchés par Brisseau.

D'emballement en déception, de fêtes en projections, compte rendu d'un début de Festival prometteur. Et peut-être déjà une Palme à l'horizon.

Un très bon festival et un palmarès qui ne s'accorde pas à nos désirs mais ne manque pas d'à-propos : c'est le bilan joyeux de cette quinzaine cannoise.

En direct de la Croisette, suite et fin du journal cannois. Si pour nous le Festival a d'abord été sentimental, marqué par de grands films d'amour, Sean Penn et sa bande ont préféré le social et le politique.

En direct du Festival, le récit des projections, rencontres, déceptions et surprises. Le premier coup de coeur va à Arnaud Desplechin et son splendide "Conte de Noël", en salle dès mercredi.

Ceux que l'on n'attendait plus, ceux que l'on retrouvera avec plaisir, les nouveaux venus : tour de Croisette des espoirs et excitations du 61e Festival de Cannes.