Les films américains inspirés des conflits en Irak et en Afghanistan se multiplient. "Redacted", de Brian de Palma, est sans doute le plus réussi de tous.

Pour sa quatrième réalisation, dont il est aussi le co-scénariste, Ben Stiller entraîne dans un faux film de guerre cinq acteurs sur le retour à l'ego surdimensionné. Et, quand le tournage dérape, la comédie devient jubilatoire

Le cow-boy dans la poussière ou la danseuse de music-hall appartiennent à des genres datés du cinéma hollywoodien. Pas le fier soldat en uniforme sous la bannière étoilée. Depuis Griffith, le film de guerre a tendu aux Etats-Unis un miroir dans lequel la nation a projeté sa violence fondatrice.

Comment le cinéma américain dans ses films de guerre sur le conflit au Vietnan exploite l'image des femmes asiatiques, campant au choix de nombreux rôles de prostituées ou de communistes, plus cruelles et fanatiques les unes que les autres.

Hier "La Chute du faucon noir", ce mois-ci "Nous étions soldats" et bientôt "Hart's war" ou "Windtalkers"... L'Amérique, surfant sur sa toute-puissance retrouvée, continue de nous expédier des films de guerre comme autant d'hymnes patriotiques.

Un coffret réunit les contributions des cinéastes hollywoodiens à l'effort de guerre américain en 39-45.

Bien des films de guerre ne verraient pas le jour sans l'appui du département de la Défense. En contrepartie, l'armée exerce un droit de regard, voire une censure, qui ne favorise pas la qualité artistique. Ni la liberté créatrice.

Les images de guerre n'en finissent pas d'impressionner, de fasciner même. Leur charge émotionnelle et leur réalisme ont régulièrement exercé une influence directe sur les codes cinématographiques.