C'est à travers un personnage féminin que Tom Tirabosco nous propose un voyage initiatique, situé entre "Into the Wild" de John Krakaquer et "La Route" de Cormac McCarthy. Derrière un dessin au monotype plus nerveux et toujours aussi élégant, l'auteur s'interroge sur le devenir et l'évolution de notre espèce.

Les gigantesques flammes qui ont dévasté l'Australie cet hiver 2019 réveillent le souvenir d'un âge d'or du cinéma austral dans les années 70 et 80, quand les cinéastes des antipodes interrogeaient l'imaginaire du désastre et de la fin du monde.

Le christianisme est de loin la religion qui a le plus efficacement systématisé l’idée d’un épouvantable enfer destiné aux pécheurs. C’est même, ­selon l’historien américain Scott Bruce, « la construction intellectuelle la plus percutante de l’imaginaire dans la tradition occidentale ». Introduit par Jésus, popularisé par les apôtres et leurs successeurs, ce concept a régné sur les esprits pendant près de deux millénaires, d’abord en Europe, puis en Amérique et partout où le christianisme s’est exporté.

Face à la dégradation irréversible des liens entre les humains et leur environnement, un nombre croissant d'artistes développent un imaginaire de la résilience destiné à les restaurer. Annick Bureaud explore quelques-unes des pistes qu'ils empruntent, de l'évocation savante à la recréation de rituels.

Aurions-nous enfin voulu donner une image allégorique de « la fin du monde », qui court désormais les rues et constitue le dossier de cette "NRF" d'été, nous n'aurions pas osé penser à Notre Dame de Paris. La réalité s'est chargée de le faire au mois d'avril 2019. Et même s'il n'est pas question ici d'interpréter cet événement bouleversant en termes de « fin du monde », reste que chacun y a vu comme la manifestation d'un signe d'époque, quelque signification qu'on lui donne. Non pas certes la fin du monde, mais la fin d'un monde assurément, dont Hugo avait écrit la première phrase.

Albert Serra est l'auteur du film "Liberté" et Oliver Laxe de "Viendra le feu". Si le premier a une inclination pour la dérision et le second pour la transcendance, tous deux expriment le "malaise de la société occidentale dans son ensemble". Rencontre avec des cinéastes talentueux et insulaires.

La gravité de la crise écologique que connaît la planète stimule la créativité des scénaristes et écrivains et amène également essayistes et philosophes à aborder frontalement les questions qu’elle soulève. La perspective d’une fin probable de l’humanité à une échéance plus ou moins proche n’est certes pas nouvelle, mais elle crée un climat anxiogène. Comment espérer encore dans l’avenir de l’humanité ? Quelles sont les ressources chrétiennes pour aborder la conversion de nos modes de vie ?

Du Déluge biblique au Covid-19 sur fond de collapsologie montante, le spectre de sa fin hante l'humanité depuis toujours, et pas seulement en Europe. Petit retour vers un futur apocalyptique.

Elle nourrit les histoires que se racontent les humains depuis toujours. Mythiques, scientifiques, littéraires ou religieux, ces récits disent la peur, la fascination ou les espoirs que suscite la disparition de notre monde. Sommaire. "Fin du monde", de quoi parle-t-on ? Grands mythes antiques. Comment les civilisations se sont raconté la fin. Aborigènes. Des rites pour préserver l'équilibre. Mésopotamie. Premier déluge sur l'humanité. Egypte. Un monde en équilibre. Grèce. D'une humanité à l'autre. Inde. La libération par la dissolution. Scandinavie. Le dernier hiver des dieux. Mésoamérique.