Le protéiforme Richard Fleischer fut un des grands maîtres du film noir. La preuve avec ″L'Etrangleur de Boston″, thriller hors-norme qui descend dans la psyché perverse d'un serial killer au gré d'une mise en scène quasi expérimentale. Un film d'une audace folle.

L'événement DVD de la fin d'année, c'est le coffret Richard Fleischer. Et l'événement du coffret Fleischer, c'est « Les Flics ne dorment pas la nuit », chef-d'oeuvre du polar "seventies" vénéré par James Ellroy (et par nous).

Nous avions longtemps pensé rendre hommage à Richard Fleischer, ce cinéaste si singulier, aux films si populaires, qui, dans les années 1950-1960, avait retenu l'attention de "Positif".

Jusqu'au 23 juillet 2006, la Cinémathèque française consacre une rétrospective au cinéaste américain récemment disparu.

Malgré sa naissance dans le sérail hollywoodien, l'émergence de Richard Fleischer fut laborieuse. Elle lui a cependant permis d'occuper bien des fonctions à Hollywood, d'expérimenter nombres de formats cinématographiques et d'explorer bien des genres cinématographiques. Explications. Mise en lumière de la filmographie de Fleischer.

Présentation détaillée du film " Les flics ne dorment pas la nuit" de Richard Fleischer. Sorti 40 ans plus tôt, le film n'a pas fait l'unanimité, taxé de film réactionnaire. Pourtant, les policiers y sont filmés à hauteur d'homme, mettant à nu leur grandeur et leurs lâchetés, en témoins engagés d'une société qui se désagrège. Le cinéaste les représente comme des ouvriers, O. S. de la loi et de l'ordre corvéables à merci, prolétaires de la rue. Par les temps qui courent, à l'heure où les crispations sociales sont de plus en plus visibles, le film mérite d'être revu et médité. Sommaire.