Il y a d'abord eu la polémique sur la fameuse main de Thierry Henry. Puis l'affaire de moeurs impliquant Franck Ribéry. Et enfin les sondages pointant le désamour, réel ou supposé, du public. A l'approche du Mondial sud-africain (du 11 juin au 11 juillet 2010), ce n'est pas le jeu des Bleus qui fait débat, mais tout le reste : la morale, l'argent, l'arrogance.

Le point, fin octobre 2010, alors que s'ouvrent les Etats généraux du football convoqués par le président français Nicolas Sarkozy, sur la nécessaire révision du fonctionnement et de la gouvernance de la Fédération française du football (FFF), après les déboires de la Coupe du monde 2010 et le départ forcé de son président Jean-Pierre Escalettes. De multiples enjeux ont forcé l'implication du politique français dans le football : la place du football en France, le rôle de vitrine du football français de l'équipe de France, le moteur économique que joue la FFF à travers les partenariats, etc.

Le point, en mai 2011, sur les mauvaises perspectives, à court terme, de l'équilibre économique du football professionnel français, et sur la nécessité pour ses acteurs d'inventer un nouveau modèle. Faute d'investissements dans des ressources annexes aux dépens des seuls droits TV et indemnités de transferts, les clubs pro vont entrer dans une période de rudes turbulences économiques. La négociation des droits TV et les nouvelles règles UEFA sur les déficits laissent prévoir une baisse des habituelles recettes en France.

Eclairage, en août 2011, sur la stratégie du club de football français Olympique Lyonnais (CA 2008/2009 de 153 millions d'euros) qui tire son épingle du jeu dans le difficile secteur économique du football. Une performance dû au pari de la diversification et de sécurisation des ressources mené par son principal actionnaire Jean-Michel Aulas.

Entretien, en 2013, avec Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel (LFP), auteur du livre ″Le foot mérite mieux que ça″, qui livre sa vision du football. Un sport qui souffre d'une mauvaise image.

Non, le leader de la Ligue 1 ne déménagera pas au Stade de France. Il vient de prolonger de trente ans sa résidence au Parc des Princes. Mais cela ne suffit pas à rassurer les supporteurs, qui s'inquiètent de la dérive commerciale du club parisien.

L'Euro de football nous intéresse parce que le football n'est pas que du sport, on le sait depuis quelques années maintenant, et "Esprit" s'en est fait l'écho à de nombreuses reprises. Il donne à voir un état des sociétés et, au-delà du résultat sportif, leurs solidités et leurs fragilités, de la place de l'Etat aux relations entre les groupes qui les composent. Partir de 1998 est une manière de mesurer le chemin parcouru et celui qu'il reste à accomplir.

Les clubs s'arrachent les joueurs à prix d'or et se battent pour les droits de télévision que se disputent Canal+ et TPS.

Rien ne va plus entre les deux patrons du foot français, Noël Le Graët et Frédéric Thiriez. Au coeur de la brouille, l'adaptation de la Ligue 1 aux colossaux enjeux financiers qui régulent désormais le monde du ballon rond.