Officiellement, Emmanuel Macron détient bien le portefeuille de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique. Mais il s'intéresse de très près au droit du travail. Une ambition qui en dit autant sur ses convictions et son appétit que sur la gouvernance de François Hollande.

Décryptage des activités des cellules spécialisées dans le conseil aux entreprises en difficulté mises en place par les CCI (Chambres de commerce et d'industrie françaises). Leur vocation : aider les dirigeants de ces entreprises à bénéficier des aides publiques les plus adaptées à leur situation spécifique, en faisant appel à un large réseau de compétences et d'expertises. Une mission qui s'est vue confirmée récemment par la signature d'un pacte de confiance entre l'Etat et les CCI.

La politique économique hollandaise au quotidien, de quoi est-elle le nom ?

Rencontre, en août 2013, avec le secrétaire général du syndicat français Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, qui parle crise du politique, fausses pistes et vraies urgences. Parmi les sujets abordés : la précarité ; l'accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013 ; les droits nouveaux ; la flexibilité du travail ; les conventions collectives ; la compétitivité française ; le pacte budgétaire européen ; la rigueur ; la mondialisation ; la politique ; le combat syndical ; le militantisme.

La crédibilité et les incertitudes du programme de stabilité en langage chiffré.

Elle était loi "pour la croissance et l'activité", elle est devenue aussi loi "pour l'égalité des chances économiques". Le projet porté par Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie, est un fourre-tout dont personne ne peut sortir vraiment indemne. Ni les politiques qui n'arrivent même pas à ajuster leurs critiques autour d'un motif précis. Ni les diverses professions concernées, des notaires aux commerçants du "jamais le dimanche", qui toutes mènent des guerres de position partisanes.

La loi Macron a son pilier porteur, il s'appelle Richard Ferrand, député PS. C'est le rapporteur à l'Assemblée nationale de la loi "croissance et activité". Sa carte de visite est de se défier des idéologies et de chercher à aérer l'économie. C'est le socialiste des temps nouveaux.

Le calcul politique commande de ne pas aller plus loin dans les réformes. Tant pis pour le calcul économique.

· force de jongler avec le "vocabulairement" correct, le plan gouvernemental aura du mal à inverser la courbe de l'investissement.

Le balancement perpétuel entre libération et contrainte continuera malgré tout à incarner le quinquennat.

Chacun semble en être presque soulagé : les frondeurs, l'opposition, et Manuel Valls lui-même

Les marchands d'illusions pour sortir du piège de la dette ne manquent pas. Les solutions réalistes pour en sortir sans tomber dans une austérité mortifère non plus. Encore faut-il qu'elles arrivent jusqu'en France.