Et si l'audace et la radicalité se situaient non pas aux extrêmes mais dans le juste milieu en politique ? A la veille d'un scrutin décisif, il nous est venu l'idée au ″Nouvel Economiste″ de rompre avec la vision binaire du bien et du mal. Et de renouer sans parti pris avec les ″majorités d'idées″ chères à Edgar Faure en ne retenant que ce que le libéralisme et le socialisme avaient de mieux à offrir : l'esprit d'initiative d'un côté, l'esprit d'entraide de l'autre. L'esprit d'un Pierre Mendès-France.

La VIe République devra attendre, crise oblige.

Au Président, la Grèce et peut-être bientôt l'Espagne, à son Premier ministre, la France, ses conflits sociaux, son chômage.

Au crédit, la croissance mise à l'ordre du jour du sommet européen. Au débit, l'écart des positions avec l'Allemagne.

Croissance, emplois, impôts, ça se dégrade. La rupture selon Hollande passera l'été.

Aussi discret qu'influent, le Conseil d'Etat avise, vérifie et juge le pouvoir exécutif et administratif.

Dans la tempête, François Hollande veut au plus vite tourner la page du traité européen.

Europe, rigueur, déficits : François Hollande pourra-t-il tenir longtemps le cap des divisions ?

Le Président et le Premier ministre ne tiennent pas à siffler la fin de la partie pour le ministre du Redressement.

Une plongée inquiète dans les relations du Président avec le Parti socialiste, dont personne n'a intérêt à se réjouir.

François Hollande doit assumer le ″hollandisme″.