Explications, en 2013, sur la nécessité de réformer le système de protection sociale devenu trop coûteux en France, notamment dans le domaine de la santé. Alors que le système a été créé à la fin de la seconde guerre mondiale sur un principe d'égalité, il présente aujourd'hui des limites : l'acceptabilité du transfert de charge opéré entre les générations ; le contexte politico-institutionnel qui nécessite une reprise en main des comptes publics.

En vue du forum « France, un modèle social à suivre ? », organisé par « Libération » et « L'Express » avec Klesia, le point sur les qualités inégalées du système français... et son essoufflement.

Conçue dès la Libération, sous l'autorité du général de Gaulle, la Sécurité sociale n'est pas une simple assurance. Elle fonde l'identité de la nouvelle République imaginée par le Conseil national de la Résistance. Une France solidaire dont aucun citoyen ne doit être exclu.

Cet article montre que les objectifs originels des politiques publiques du logement (aider les plus modestes à se loger décemment) sont concurrencés dès le début du XXe siècle par des enjeux natalistes et familiaristes. Les conséquences en sont limitées durant la première moitié du siècle dernier, en raison de la faiblesse même de l'action publique. En revanche, ces orientations natalistes pèsent fortement lorsque se mettent en place les grandes politiques du logement des Trente Glorieuses, comme en témoigne le cas des allocations logement, pris ici comme exemple.

Cet article examine la contribution peu connue de l'extrême droite française à la construction de l'Etat-providence en France à travers l'étude de l'immense structure d'action sociale du mouvement Croix-de-Feu/Parti social français durant les années 1934-1947. La stratégie sociale que développe ce mouvement en 1934-35 envisage la conquête politique des milieux ouvriers par l'entremise d'une mission sociale dans les quartiers démunis des « zones rouges » autour de Paris et de Lyon, mission qui sera confiée aux membres féminins du mouvement.

La meilleure façon de saper la légitimité de la protection sociale, c'est de laisser entendre qu'elle ressemble à une passoire. Protéger la France menacée par les tricheurs implique alors d'éradiquer la fraude. Mais, de l'avis même du Conseil d'Etat, « la fraude des pauvres est une pauvre fraude ».

Ralentissement démographique, vieillissement de la population et renchérissement des soins menacent le financement du système... Tour d'horizon des solutions possibles.