La mort de Manuel Marulanda, chef historique des FARC, marque la fin d'une époque pour la guérilla colombienne. Mais peut-on espérer une libération des otages ?

Sur le terrain, l'armée poursuit l'offensive. Elle vient de remporter de nouveaux succès contre une guérilla toujours plus affaiblie.

L'annonce du décès de Manuel Marulanda, son n°1 historique, est un nouveau coup dur pour la guérilla colombienne. Direction décimée, troupes affaiblies : une nouvelle période très incertaine s'ouvre pour les rebelles et pour leurs otages.

En visite à Paris, le président colombien a répondu aux questions de "L'Express". Ferme dans sa lutte contre la guérilla, confiant dans le rapport de forces sur le terrain, il détaille ses propositions pour obtenir la libération des otages.

Le 28 mai 2006, Alvaro Uribe était réélu triomphalement à la présidence. Pour ce second mandat, il ne pourra se contenter de jouer la carte militaire contre les guérillas, estime la "Semana". Il devra aussi négocier.

La fin de la mission d'Hugo Chavez dans l'affaire des otages était prévisible. Ni les FARC ni le président Uribe n'avaient intérêt à voir une solution émerger. La Colombie est, avec les otages, la grande perdante de cette décision.