La concurrence a beau être sévère, l'union fait la force. Les galeristes le savent, qui s'implantent de préférence dans les quartiers généralement consacrés à leur marché. Pour autant, un quartier est un environnement ″vivant″ qui évolue ici en fonction de sa population, là suivant l'audace de ses marchands. Comme en témoigne aujourd'hui la redistribution des cartes des quartiers de galeries à Paris.

21, rue la Boétie, à Paris : la galerie at s'envoler les cotes de Braque, Matisse et Picasso, avant de fermer ses portes et d'être aryanisée en 1941. Déchu de sa nationalité, bientôt spolié, son propriétaire, Paul Rosenberg, s'exila à New York, où jamais il ne cessa de défendre "ses" artistes. Sa petite-fille, Anne Sinclair, raconte tout dans une exposition inspirée de son livre.

Ecouter le silence de la mer dans une fondation à l'architecture mouvante, marcher comme un illuminé dans la peinture de Klimt. devenir le roi du système D au sein d'espaces autogérés, se prendre pour Louis XIV à la Villette et explorer des zones underground sous des Miro, des César et des Calder monumentaux... Qui a osé dire qu'il ne se passait rien à Paris ? Sommaire. Inauguration de Lafayette Anticipations. L'Atelier des Lumières, premier centre d'art numérique. Adresses alternatives, une floraison de nouveaux lieux. Les galeries, ouvertures tous azimuts.

Fidèle à son image de défricheuse, la galerie Papillon lance sa saison avec une installation de Charles Le Hyaric (29 ans) dont c'est ici la deuxième exposition. A l'occasion de cette rentrée 2016, Claudine Papillon fait le point sur la situation actuelle de la galerie.

Dans un incroyable labyrinthe de couloirs et de réserves, nous avons découvert les trésors de la maison Lebrun, l'une des plus anciennes galeries de Paris, qui perpétue la grande tradition du bois doré français.

Sotheby's inaugure dans quelques jours ses nouveaux locaux de la galerie Charpentier. Des locaux merveilleusement situés, avec vue imprenable sur l'Elysée, et dont le nom est indissociable de la vie artistique parisienne de l'après-guerre.

Pour sa vingt-deuxième édition, le Carré Rive Gauche revient à sa formule des "Cinq jours de l'objet extraordinaire". Une formule rajeunie par la participation massive de jeunes antiquaires, et revigorée par plusieurs expositions, dont deux consacrées à un pan des arts décoratifs en pleine résurgence : les tapis du 20e siècle.

Plus jeune, plus axé sur les arts décoratifs du 20e siècle mais toujours aussi "Rive gauche", le Carré fourbit ses armes pour offrir, dès le 23 mai 2000, une édition 2000 des Cinq Jours de l'objet extraordinaire qui soit à la hauteur de l'événement.

Il a exposé des talents comme Robert Ryman ou Carl Andre et collectionné les succès dans sa galerie parisienne. Entretien avec Yvon Lambert pour ses 40 ans de carrière.

De l'oeil à la bouche, il n'y a qu'un pas, que franchissent allègrement les artistes (cuisiniers, photographes, peintres, designers...) invités à investir les boutiques de Saint-Germain-des-Prés autour d'un thème fédérateur : "Sweet'Art ou l'Art de la gourmandise".