L'amplification des dérèglements climatique ne manquera pas de concentrer l'attention du monde sur les engagements pris par les Etats lors de la prochaine Conférence de Paris - ou COP 21. Reste que les objectifs affichés d'une réduction des émissions de gaz seront loin de suffire. Face à la crise écologique, nous savons qu'il faudra aller plus loin. Oui, mais dans quel sens ? Deux orientations s'affrontent. D'un côté, une écologie de préservation considère qu'il nous appartient de cesser d'exploiter les ressources de la nature afin de la préserver.

Sur le circuit allemand de Hockenheim, sept technologies concurrentes, vertes et performantes, ont été passées au crible des experts.

Régulièrement citée comme la "success story" de la politique environnementale à l'échelle planétaire, la réglementation des produits nocifs pour l'ozone devrait permettre un rétablissement de la couche d'ozone au milieu du XXe siècle.

Très efficace contre le dioxyde de carbone et la montée des eaux, la mangrove est une alliée majeure face au changement climatique. Un écosystème crucial, mais fragile, qu'il faut protéger, voire favoriser dans les zones côtières qui lui sont propices. Voyage au coeur des Sundarbans, dans le delta du Bengale, où se niche la plus grande mangrove du monde.

Pour nombre de chercheurs, capturer le CO industriel à la source, puis le stocker sous terre semblait idéal pour lutter contre le réchauffement. Or, après examen de la solution miracle, le scepticisme domine. Pour quatre raisons majeures

Près de 20% : telle est la part de l'élevage dans les émissions de gaz à effet de serre ! Et ce, essentiellement en raison du méthane que le bétail éructe en permanence. Autant dire que la lutte contre le réchauffement global passe aussi par les réductions de ces rejets. Un défi, qui, désormais, mobilise les scientifiques

C'est le grand non-dit des négociations de la COP21 : limiter les rejets de CO2 ne sauvera pas le climat ! Il est trop tard... Au vrai, le monde va devoir extraire à grande échelle ce gaz de l'atmosphère. Et, déjà, les labos de géo-ingénierie sont à l'oeuvre. Une enquête de Vincent Nouyrigat.

Pendant des millions d'années, le "mesnage des champs" cher à Olivier de Serres fut la règle d'or d'une gestion prudente, précautionneuse, du capital "terre" : un tiers de l'espace pour nourrir les hommes, un tiers pour nourrir la terre, un dernier tiers pour assurer les autres production "non-alimentaires".

Pour convaincre les industriels de réduire leurs rejets de gaz carbonique, un marché de "droits à polluer" a été lancé la semaine dernière.

L'essai du scientifique australien sur les dérèglements climatiques est devenu le livre de chevet d'Al Gore et de Tony Blair. Comment éviter la catastrophe ?