Après les violentes émeutes de début août 2011, la justice anglaise s'évertue à présent à pénaliser les émeutiers et leurs familles.

En 1985, le quartier de Tottenham avait déjà connu des altercations entre des jeunes et la police. Depuis, peu de choses ont changé, si ce n'est le discours des politiques.

A la suite des émeutes d'août dernier, ″The Guardian″ a ouvert ses colonnes à des sociologues qui ont enquêté dans les quartiers les plus touchés.

En 2006, David Cameron avait qualifié les membres du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni de ″barjots, farfelus et racistes inavoués″. Sans se douter que ce parti férocement eurosceptique serait aujourd'hui une force politique de premier plan.

A Whitehall, au coeur du gouvernement britannique, les relations se détériorent entre les ministres conservateurs de David Cameron et les hauts fonctionnaires de Sa Majesté.

A dix mois du référendum sur l'indépendance de l'Ecosse, le mépris de la classe politique londonienne pourrait bien faire basculer les électeurs écossais indécis.

Shocking ! La vénérable haute assemblée du Parlement britannique est au coeur d'une série d'affaires sulfureuses. Toujours plus de voix s'élèvent contre cette coûteuse institution dont les membres trop âgés, trop nombreux, ne sont même pas élus. Pourtant, la réforme n'est pas pour demain...

Traduction : "le grand foutoir". C'est ce que risque de provoquer la défaite annoncée des conservateurs aux législatives du 7 mai 2015 et l'explosion du traditionnel bipartisme qui a toutes les chances de s'ensuivre.

Le risque d'une sortie du Royaume-Uni de l'UE grandit. M. Cameron doit le contrer.

La campagne pour les élections générales du 7 mai 2015 a été marquée par l'omniprésence de la question écossaise. Dans un scrutin qui s'annonce serré, les nationalistes pourraient décider de la composition du gouvernement. Shocking ? Oui, a fini par dire David Cameron, qui a récemment invoqué l'importance du "vote anglais pour des lois anglaises". "Que veut l'Angleterre ?", s'interroge le "New Statesman". "Nous ne le savons pas, et les Anglais eux-mêmes n'ont pas l'air de le savoir", écrit l'hebdomadaire.