Le Premier ministre souhaite reconstruire "une nation". S'il réussit, il deviendra le premier conservateur à faire quelque chose de grand depuis Margaret Thatcher.

2007 : après dix ans de gouvernement, Tony Blair laisse le champ libre à son associé rival de toujours, Gordon Brown. L'expérience du New Labour se poursuit.

Brexit. Le nouveau Premier ministre britannique est une "thatchérienne" sociale.

Coulisses. Theresa May vient de déclencher les négociations de divorce avec l'Union européenne. Enquête sur les hommes et femmes de l'ombre qui ont entamé un bras de fer avec Bruxelles.

Après le chaos provoqué par le Brexit, les hommes ont jeté l'éponge. Theresa May succède à David Cameron au poste de Premier ministre. La « reine de glace » sera-t-elle une nouvelle Dame de fer ?

Comment limiter les dégâts du coup meurtrier insensé que vient de s'infliger la Grande-Bretagne ?

Sur la rampe pour être Premier ministre britannique, le "chancelier de l'austérité" a vu ses ambitions réduites à néant alors que le Royaume-Uni votait pour le Brexit. Dans une trattoria de Manchester, il parle de sa stratégie "Project Fear", de Theresa May et de la vie après le "numéro 11".

L'unité des partis n'y a pas résisté. L'unité du pays est menacée. Le référendum du 23 juin 2016 divise la Grande Bretagne et met au jour de profonds antagonismes politiques qui risquent de laisser de graves séquelles.

Il y a quelques mois, il qualifiait la politique fiscale de François Hollande de ″pire tyrannie qu'ait connue la France depuis 1789″. Le maire de Londres ne craint pas l'outrance. Et cela lui réussit : réélu en 2012 à la tête de la plus grande ville d'Europe, ce conservateur déguisé en amuseur public est l'homme politique préféré des Anglais. Au point d'espérer ravir un jour la place de David Cameron.

Quatre ministres, vingt et un députés dans la majorité, un club de grands patrons... Et si les Bretons étaient devenus un influent groupe de pression ? Au-delà du folklore, les enjeux politiques sont forts. Aéroport de Notre-Dame-des-Landes, écotaxe, enseignement des langues régionales : autant de sujets sur lesquels le ″Breizh Power″ entend peser.