Coup de froid sur la City. Les investisseurs sont dans le doute et le risque de contagion est réel. La BCE s'emploie à le juguler.

Le point de bascule de l'effondrement de l'Occident ?

En déclenchant, le 29 mars 2017, l'article 50 du traité de Lisbonne, Theresa May, la Première ministre britannique, a officialisé la volonté de son pays de quitter l'Union européenne. Elle doit maintenant trouver un accord de sortie et établir une nouvelle relation avec l'UE. Aura-t-elle les moyens d'y parvenir ? Si les partisans du Brexit de la ville hautement symbolique de Hastings se félicitent de cette rupture, les Irlandais, eux, craignent pour l'avenir. Qui gagne, qui perd et qui paiera l'addition ? Tour d'horizon des conséquences d'une séparation à haut risque. Sommaire.

Le Brexit (le vote en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne) profite pour le moment au secteur de l'édition britannique avec des exportations à la hausse face à l'effritement de la livre sterling qui a atteint son plus bas niveau historique face au dollar, mais également face à l'euro (au niveau des années 2011-2014). Malgré ces impressions initiales plutôt positives, les éditeurs se montrent inquiets pour l'avenir, la rupture avec l'Europe n'ayant pas encore été enclenchée.

Le 23 juin 2016, les Britanniques ont voté à 51,9 % des voix en faveur du Brexit, c'est-à-dire la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Depuis, le nouveau Premier ministre, Theresa Moy, prépare la négociation des conditions de cette sortie qui, outre ses conséquences économiques, aura également un impact géopolitique notable pour le pays. C'est à ces conséquences géopolitiques que s'intéresse Jean-François Drevet dans sa tribune, montrant qu'en croyant reprendre ainsi le contrôle de leur vie internationale, les Britanniques pourraient bien être déçus.