Massacres, vieilles rancoeurs, nouvelles méfiances, tensions confessionnelles : le nord-ouest du pays est devenu l'épicentre des affrontements entre le pouvoir issu de la rébellion et ceux qui refusent ses diktats. Plongée dans une région en plein chaos.

Le 29 août 2013 se réunissait au siège de l'Unesco, à Paris, un cercle d'experts des musées et du patrimoine mondial afin d'établir un premier constat des dégâts provoqués par la guerre civile en Syrie. Les grandes lignes d'un plan de sauvegarde ont été dévoilées pour former le personnel sur le terrrain et lutter contre le trafic issu des fouilles illégales.

Les tensions entre Turcs et Kurdes sont à leur paroxysme. A tel point que Milliyet, le quotidien libéral d'Istanbul, évoque la possibilité d'une guerre civile qui risque d'éclater à la moindre étincelle.

Devant la poursuite des massacres, une large partie de l'opposition syrienne serait prête à accepter une ″assistance militaire″.

Dans un hôpital au Liban, la reporter du ″Der Spiegel″ a rencontré des insurgés syriens fiers des crimes qu'ils ont commis contre les loyalistes du régime.

Le plus célèbre opposant syrien livre ses peurs et ses espoirs pour Damas, sa ville devenue le nouveau champ de bataille.

L'attentat contre des touristes israéliens en Bulgarie ainsi que la propagation de la violence syrienne aux pays voisins risquent de déclencher une nouvelle guerre meurtrière.

Le lendemain de la chute du régime, les Syriens auront à reconstruire leur Etat dans des conditions qui sont loin d'être faciles.

Aux check-points poussiéreux disséminés sur la route de Damas, des portraits du président chancellent et des soldats hagards s'ennuient.

Plus de 600 000 Syriens ont cherché refuge dans les pays voisins depuis le début de la guerre civile ; 212 000 d'entre eux se sont installés au Liban, dans des conditions difficiles, voire désespérantes. Mohamed Moulsi est l'un d'eux.

Drones américains, aviation française et troupes tchadiennes au sol auraient eu raison de deux chefs djihadistes. Comment consolider cette avancée ?

Amputations non nécessaires, refus de soins, agressions verbales... Des médecins turcs d'origine alaouite se vengeraient des rebelles syriens sunnites blessés dans les hôpitaux d'Antioche.