Le 17 juin 1940, le maréchal Pétain déclare "qu'il faut cesser le combat" face à l'Allemagne. Le lendemain, le général de Gaulle lance son fameux appel depuis Londres, acte fondateur de la France libre. Une lutte en légitimité s'engage alors, dans l'Hexagone et dans l'Empire, jusqu'à l'effondrement du régime de Vichy en 1944. Alya Aglan retrace ici cette âpre période en un récit qui comblera tant les enseignants en histoire-géographie que les lecteurs désireux de mieux connaître les années de l'Occupation. Sommaire. LE POINT SUR. Vichy intérieur/extérieur.

Le 21 juin 1943, le chef du Conseil national de la Résistance est arrêté par Klaus Barbie, chef de la Gestapo à Lyon. Depuis soixante-quinze ans, l'ombre de la trahison pèse sur le seul homme ayant échappé à la rafle : René Hardy, lui-même résistant. Pour "L'Express", Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin, et François-Yves Guillin, secrétaire du chef de l'Armée secrète, expliquent comment un piège infernal s'est refermé sur "Max". Ces derniers grands témoins de l'époque balaient tous les doutes possibles.

Le hasard du calendrier permet de laisser dans l'ombre le désastre français de mai 1940 pour célébrer la capitulation totale de l'Allemagne en mai 1945. Il est temps de se souvenir de ceux qui se sont battus jusqu'au sacrifice, en dépit de l'incapacité, puis de la trahison, des chefs militaires.