À Kyiv, à Irpine et à Boutcha, les populations se mobilisent pour effacer les traces de la guerre. Certains tiennent le coup en se nourrissant d’une haine grandissante envers l’envahisseur russe.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Géorgie est devenue la destination privilégiée des Russes qui fuient leur pays. Un exode qui suscite pas mal de craintes, d'aversion et de questions dans le petit Etat du Caucase. Les Géorgiens doivent-ils accueillir des citoyens d'un pays hostile ? Et le peuple russe est-il responsable des actions de son gouvernement ?

Depuis le début du conflit russo-ukrainien, plus de 1 million de Russes ont quitté leur pays. Parmi eux, 780 000 ont franchi la frontière arménienne. Une nouvelle diaspora qui, pour le meilleur et pour le pire, n’est pas sans conséquence pour la population du cru.

La guerre en Ukraine a aussi une composante religieuse. Depuis plusieurs années, ce pays est en effet le lieu d’un conflit entre deux importantes communautés chrétiennes orthodoxes, le patriarcat œcuménique de Constantinople et celui de Moscou. Un éclairage historique est indispensable pour comprendre ce qui se joue dans ce conflit. Cette situation interroge la manière dont l’orthodoxie envisage les fonctionnements de l’Église.

La vie de ce philosophe ukrainien a basculé après l'invasion de son pays, il y a un an. Depuis, il sillonne l'Ukraine pour aider l'armée et les civils, et témoigne de ce qui s'y passe pour le monde extérieur, tout en réfléchissant au sens de l'impérialisme russe.

Elle tient tête à la Russie, brille par sa combativité et ses capacités d'initiative. Le général Yakovleff, ex-chef de corps du 1er REC (régiment étranger de cavalerie) et ex-membre de l'état-major de l'Otan, analyse les caractéristiques de cette armée Ukrainienne. L'analyse se poursuit par l'article intitulé "Quand le patriotisme fait des miracles".

Reconquise par l'armée ukrainienne à la mi-novembre 2022, la ville de Kherson s'est, un temps, enivrée de sa liberté retrouvée. Mais l'artillerie russe a vite repris du service. Désormais sous les bombes, les habitants se demandent s'il faut rester ou évacuer, tandis que les démineurs tentent de colmater les immenses dégâts laissés par l'occupant.

Il était déjà l'écrivain-poète le plus cool d'Ukraine et le chanteur d'un groupe de ska punk à succès dont le nom se traduit par "Les Chiens". Mais comme ça ne suffisait pas, Serhiy Jadan, installé près de Kharkiv, est aussi devenu un volontaire actif depuis le début de la guerre.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie et les tentatives d’annexions territoriales qui l’accompagnent confirment, comme l’avait indiqué l’annexion de la Crimée par Moscou en 2014, le retour d’un nationalisme offensif en Europe, contestant des frontières établies au fil de l’Histoire.

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022, les États occidentaux ont affiché un front uni en condamnant Moscou et en apportant une aide militaire, financière et humanitaire à Kyiv, sans toutefois participer directement au conflit. Si les États-Unis sont le premier fournisseur, rapportés à leur PIB, après un an de guerre, les plus gros contributeurs sont les voisins européens des Ukrainiens.

Un an après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les intérêts divergent plus que jamais entre une Europe de l'Est accolée à l'Otan, une Allemagne tiraillée entre Moscou et Washington, et un projet français qui n'intéresse personne. Sommaire. L'Europe de Macron en état de mort cérébrale. Dans la tête de Macron. Vers une guerre totale ? L'Europe souveraine attendra. L'amicale des illibéraux a du plomb dans l'aile. Comment un an de guerre a changé la Pologne... et les Polonais.

Pour le général Vincent Desportes, ancien directeur de l'Ecole de guerre et professeur associé à Sciences-Po Paris, il est urgent d'anticiper la sortie de crise en Ukraine. Une réflexion sur la conduite de la guerre, sur la nature de la paix que nous souhaitons en Europe et sur les perspectives d'un nouvel ordre mondial doit être conduite.