L’UE est arrivée le 30 mai 2022 à un accord qui devrait permettre de réduire de 90 % ses importations de pétrole russe d’ici à la fin de l’année. Mais les dérogations octroyées à la Hongrie incitent certains à douter de son efficacité. Sommaire. Oui. Pour accentuer la pression sur Poutine. Non. Il créé un précédent dangereux.

Confrontés à la réalité géopolitique – défaite possible de Moscou, dépendance aux approvisionnements russes, chantage aux vagues migratoires... –, les pays occidentaux hésitent à aider davantage l’Ukraine, selon cet analyste tchèque.

Depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, l’Allemagne est entrée dans une nouvelle ère. Le chancelier Scholz a annoncé un "changement d’époque" ("Zeitenwende"). Le pays doit adapter sa politique étrangère et de sécurité au nouveau contexte géostratégique et réorienter une industrie manufacturière dont la puissance reposait jusqu’à présent sur les importations d’énergie russe à bas coût. Déjà, les livraisons d’armement à l’Ukraine ont mis fin à la traditionnelle « retenue » diplomatique allemande et Berlin a nettement durci son positionnement à l'égard de la Chine.

Dans « Les Ambitions inavouées. Ce que préparent les grandes puissances », le directeur de l'Institut français des relations Internationales analyse l'ordre mondial à venir.

La guerre en Ukraine a d’importantes conséquences géopolitiques. Le but de la Russie est d’ébranler l’ordre du monde promu par les Occidentaux. Pour l’instant, le système international tient mais on observe une divergence croissante entre les pays du Sud et l’Occident, sur laquelle jouent la Russie et la Chine. Les Européens doivent entreprendre de reconstituer l’ordre mondial sur de nouvelles bases, prenant davantage en compte les pays du Sud.

Depuis l’invasion de l’Ukraine, l’Alliance atlantique, avec les Etats-Unis sur le devant de la scène, semble avoir retrouvé de la cohérence. Mais les intérêts de Washington sont-ils les mêmes que ceux des Européens ? Pas si sûr, estime l’historien Adam Tooze dans le magazine "New Statesman". L’Otan a-t-elle en plus vocation à se déployer vers le sud et l’Asie ? Les analyses de la presse étrangère. Sommaire. Otan, la résurrection ? Comment l’Alliance livre des armes à l’Ukraine. La Turquie, un allié précieux mais contraignant. Il faut regarder vers le sud.

Depuis que Moscou a déclaré la guerre à Kyiv, les centrales nucléaires sont au coeur du conflit... et des angoisses de la communauté internationale, qui craint un nouveau Tchernobyl. Sur place, une autre bataille se joue : celle de l'information. En la matière, la Russie fait le choix d'une propagande grossière.

A la veille de la présidentielle, le drame ukrainien réveillera-t-il les consciences sur les vertus de notre modèle ? Sommaire. Face à Poutine, la démocratie doit vaincre. Zelensky, héros de la liberté. Ukraine : les quatre erreurs de Pontine. Ces Français qui luttent sur le terrain. Le paradoxe des abstentionnistes. Stephen Kotkin : "Le poutinisme est une kleptocratie de voyous".

Naguère considérée comme une force militaire terrifiante, l'armée russe, enlisée dans son pays voisin, voit son prestige dégringoler.

Les nouvelles recrues féminines doivent se battre contre les Russes, mais aussi contre les préjugés de leurs homologues masculins.

Alors que la cote de popularité de Vladimir Poutine était de 69% en janvier 2022, elle est de 83% un mois après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Comment expliquer une telle popularité alors même que l'opération ne semble pas du tout se dérouler comme prévu et que les images de Boutcha ou Marioupol défilent en boucle ? Cela signifie-t-il que la population russe est favorable à ce qui se passe en Ukraine ? Comment Vladimir Poutine justifie-t-il son "opération militaire spéciale" face à sa population ?