L'auteur revient sur la polémique créée par la publication d'une photo en 2008, montrant des Polonais munis de pelles, fouillant les cendres et les restes des Juifs assassinés dans les fosses communes du camp d'extermination de Treblinka, à l'affût de bijoux et d'or dentaire. A la périphérie de la Shoah, ce pillage devint un phénomène européen courant et lucratif.

A partir de la question du champ de l'histoire de la Résistance, les contributeurs abordent les problèmes épistémologiques et méthodologiques posés par l'écriture de l'histoire : construction d'un objet de recherche, définition de ses contours, abondance ou absence des sources, etc.

Une étude de l'héritage de la Grèce antique dans la culture européenne. L'auteur retrace l'évolution de sa perception et des significations qui lui ont été prêtées au fil des siècles, à travers la réflexion d'historiens et de penseurs, de l'Antiquité à aujourd'hui. Il analyse également son impact sur la construction des identités culturelles ou nationales et sur la politique. Electre 2015

Réflexion sur la possibilité de concilier sciences sociales et créativité littéraire. Editeur de la République des idées, l'auteur enseigne l'histoire à Paris 13. Electre 2014

L'historien cherche à débusquer l'origine des aveuglements passés pour lancer un appel à la clairvoyance et à l'intelligence de l'histoire.

Dictionnaire de la recherche en histoire et du métier d'historien en 355 entrées. De grands thèmes sont privilégiés : les sensibilités, les représentations, l'information, l'opinion, les médias, la culture de masse, la mondialisation, etc. Ils sont traités en respectant les écarts chronologiques, la diversité historiographique et la complexité de domaines foisonnants. ©Electre 2015

La mémoire de la Première Guerre mondiale, dont le centenaire fut célébré en 2014, est restée très vivace en France, comme en témoignent les nombreux monuments aux morts, événements et ouvrages qui lui sont consacrés, ainsi que le succès de la Grande collecte. Spécialiste des politiques commémoratives et symboliques, l'auteur analyse les évolutions et les enjeux de ce souvenir aujourd'hui. ©Electre 2015

Propose une synthèse de l'histoire des idées politiques, en analysant les apports d'écoles consacrées comme l'école de Cambridge, la sémantique historique allemande, la généalogie foucaldienne, etc., et en mettant en perspective des thématiques peu étudiées, comme les idées et les milieux populaires, les idées et la décision publique, etc. Electre 2015

Les peuples heureux n'ont pas d'histoire ; l'écrire rend-il les autres malheureux ? La blessure du Temps fut le châtiment des humains après la Faute. Jetés dans « l'ère successive », ils ont dû en rapporter les moments pour déclarer la Vérité des origines et des fins dernières. L'histoire biblique et la chrétienne ont suivi, mais différemment, ces injonctions. Au XVIe siècle, une effloraison d'historiens nouveaux a rappelé sur terre l'histoire : on écrirait celle des hommes selon ses propres lois, le Progrès deviendrait la Vérité de l'avenir relancé. Aujourd'hui, pourquoi l'histoire ? Les historiens ne croient plus à la vérité, mais à l'exactitude : ils redressent les faits, œuvrant ainsi avec d'autres pour inventer l'utopie à venir.

De la caricature à la photographie, de la peinture à la carte postale, de nombreuses sources visuelles sont introduites par les historiens dans leur corpus et analysées. Ces contributions dressent un état des lieux de la recherche sur l'image, montrant comment, quelle que soit la période observée, elle constitue un outil pour éclairer l'histoire, et fixent de nouvelles perspectives d'études. ©Electre 2015

Face au passé Essais sur la mémoire contemporaine Le terme de « mémoire » n'est plus seulement un mot galvaudé, c'est un mot usé. Il a fini par désigner sans distinction tout type de rapport entre passé et présent, reléguant au second rang, non sans de vives querelles, d'autres modalités comme la tradition ou l'histoire. Si la mémoire continue de fonder toute identité collective, elle a donné lieu ces dernières décennies à des formes médites de revendications sociales et de politiques publiques. Elle est devenue une valeur cardinale de notre temps, un nouveau droit humain, un marqueur des sociétés démocratiques, qui repose sur l'idée qu'il faut agir rétroactivement sur l'Histoire, même révolue, pour la « réparer » et la réécrire au nom de principes qui fondent notre présent. Dans cet ouvrage, Henry Rousso, l'un des premiers historiens à avoir travaillé sur l'histoire du souvenir des grands traumatismes collectifs, s'intéresse aux évolutions récentes des usages et politiques de mémoire en France mais montre aussi à quel point la compréhension de ces phénomènes doit se penser à une échelle globale, européenne ou mondiale. L'enjeu est d'importance : l'investissement considérable des sociétés modernes pour entretenir le souvenir des catastrophes historiques ne les a pas prémunies contre un retour du tragique et de la violence de masse qu'elles pensaient ainsi conjurer