Chaos politique en Grèce, crise de l'euro, intervention en Afghanistan... des dossiers brûlants attendent le nouveau président. Encore mal connu hors de France, il aura l'occasion de se frotter aux grands de ce monde lors des prochains sommets du G8, de l'Otan et du G20, prévus pour avant l'été. Il devra y faire oublier Nicolas Sarkozy, apprécié à l'étranger pour son esprit d'initiative.

Cette semaine, François Hollande fait ses débuts sur la scène internationale. Dès le soir de la victoire, depuis son fief de Tulle, en Corrèze, il affirmait déjà ses hautes prétentions pour la France.

Si la ″tournée américaine″ du nouveau président français s'est si bien passée, c'est parce que les Américains ne considèrent plus les Français comme de ridicules mangeurs de fromages depuis longtemps.

François Hollande voudrait favoriser un dialogue social ″à l'allemande″. Syndicats, salariés et entrepreneurs y sont-ils prêts ? Ce quotidien conservateur de Francfort n'y croit guère.

Un scénario à la libyenne n'est pas à exclure au Mali. Car François Hollande veut lui aussi ″sa guerre″. Avec le soutien annoncé des Etats-Unis.

Le réchauffement des relations entre la Turquie et la France tarde à venir. Pourtant, le ″printemps hollandais″ était plein de promesses.

″Vive la France !″ titrait récemment ″Newsweek″. Comme l'hebdomadaire américain, la presse internationale a changé de regard sur François Hollande après l'intervention au Mali. Et salue un nouveau leadership inattendu.

François Hollande et David Cameron poussent l'Europe à aider la rébellion. La presse internationale s'interroge sur les risques d'un tel engagement.

C'est sur France 2 que le sort du Mali a été annoncé par François Hollande. Une attitude très ″Françafrique″.

Un an après son élection, l'avenir s'assombrit pour le président français, constate la presse étrangère : d'un côté, la crise économique s'aggrave, de l'autre, les scandales empoisonnent le climat moral et politique.

Pendant que le président se débat face à la crise, son prédécesseur l'attaque de Montréal.

La grande ″offensive″ présentée le 16 mai 2013 par le président s'appuie sur des mesures déjà proposées par son prédécesseur.