Tout comme ses prédécesseurs sous la Ve République, le président français a recours aux éliminations ciblées dans le cadre de la guerre contre le terrorisme. Sans états d'âme. Une facette peu connue de sa personnalité que révèle le journaliste Vincent Nouzille dans sa dernière enquête.

Trois ans après son élection, le président français s'est familiarisé avec un continent qu'il connaissait mal. Plus discret qu'à ses débuts dans ses relations avec les chefs d'Etat, il prône la transparence, mais le pragmatisme s'est invité au fil des crises qu'il a dû gérer.

La droite le voue aux gémonies, le centre est très loin d'être enthousiasmé par sa politique et la gauche de la gauche ne lui pardonne pas ses remaniements. François Hollande ne désespère pourtant pas d'être réélu en 2017 !

Depuis les attentats du 13 novembre 2015, on ne reconnaît plus François Hollande. Il s'est réconcilié avec les Russes, bombarde la Syrie en leur compagnie et entreprend d'assainir les banlieues gangrenées par l'islamisme radical. Mieux vaut tard que jamais !

Elle a marqué les esprits avec son « mariage pour tous ». Mais, depuis quelque temps, la garde des sceaux n'était plus en phase avec les orientations sécuritaires du tandem Hollande-Valls. Elle a démissionné.

Droite et gauche auront finalement du mal à critiquer François Hollande, quoiqu'il décide.

L'Elysée veut croire à une troisième voie, le colbertisme participatif, adaptée au temps présent.

Empirique sur la Syrie, loin du compte sur la pause fiscale.

François Hollande est en réalité interpellé sur l'ensemble de sa politique sans pouvoir surmonter les clivages habituels.

François Hollande est encore dans la course. Il lui faut juste parvenir à rassembler son camp sans toutefois changer de cap.

En affichant sa détermination, le Président a imposé son style. Mais le plus dur est encore devant lui.

Les deux présidents sont confrontés à la déception de leurs électeurs. Mais, contrairement à ce qui se passe aux Etats-Unis, c'est tout le système politique français qui est menacé par l'impopularité du chef de l'Etat.