C'est devenu une tradition : au moins de juin, la célébration de la Gay and Lesbian Pride - la fierté homosexuelle - mobilise ceux qui aiment les personnes du sexe qui ne leur est pas opposé. De Sydney à New York comme de Marseille à Nantes, ils défilent autant pour affirmer leur différence que pour revendiquer leurs droits...

Des lascars de cité, malgré la culture macho ambiante, s'habillent désormais à la mode homo. Provoc ou désir d'émancipation ?

"Si nous ne faisons rien, on nous rendra responsables de la mort des toxicomanes", a dit Simone Veil. L'ironie du propos est-elle justifiée ? De fait, cette communauté n'a pas les atouts qu'a eus celle des homosexuels pour organiser sa défense. Le rôle de bouc émissaire qu'on lui fait jouer à son tour révèle de nouvelles contradictions.

La psychanalyste Elisabeth Roudinesco plaide pour la reconnaissance de l'homoparentalité. Dans un livre elle retrace depuis le XVIIIe siècle le parcours de cette tribu insolite qu'est la famille.

Dans cette contribution, Abdoulaye Elimane Kane s'intéresse à un genre particulier d'exclusion et d'atteinte à la dignité qu'est la stigmatisation. Celle-ci a pour particularité d'engendrer la culpabilisation et la marginalisation en ciblant des catégories données d'individus et de groupes. Plus précisément l'analyse qui suit est volontairement circonscrite à l'examen des ressorts de l'abus verbal (oral ou écrit), forme d'agression dont la finalité consiste à produire un effet de dévalorisation, donc d'atteinte à la dignité.

Les homosexuels doivent-ils prendre à titre préventif ces médicaments, comme le suggère l'OMS ? L'avis de Gilles Pialoux, vice-président de la Société française de Lutte contre le Sida.