L'homme qui incarne l'art américain par excellence était avant tout un francophile fou amoureux de Paris. De l'impressionnisme à la Nouvelle vague, la culture française influença l'oeuvre et la vie d'Edward Hopper (1882-1967) de bout en bout. C'est ce que nous révèle Gail Levin, tandis que s'ouvre une rétrospective au Grand Palais.

Rarement une telle mobilisation au Grand Palais. Y est exposé un peintre, Edward Hopper (1882-1967), américain, célèbre, mais méconnu. Ici même, en 1989 (« QL » no 539), je tentais de recenser les conditions de sa « découverte », et ce qui me paraissait les composantes majeures de cette oeuvre. Je n'y ajouterai pas grand-chose, sauf à profiter des illustrations de magazines, ici exposées.

Edward Hopper (1882-1967) n'avait jamais eu l'honneur d'une rétrospective en France. Paysages solaires, architectures désertées, figures solitaires, l'essentiel de son oeuvre est au Grand Palais. Une plongée réaliste et psychologique, au coeur du mythe américain.