Les données personnelles sont pour les Gafam le nouveau filon à exploiter à tout prix... quitte à prendre quelque liberté avec notre vie privée. Et si l'on retrouvait un peu d'intimité numérique ?

Dans un monde ultraconnecté, préserver sa vie privée n'est guère chose aisée. Un réseau privé virtuel ou VPN, dissimule votre identité numérique aux yeux des autres.

Fin 2021, la cour criminelle de l'Hérault jugeait un homme d'âge mûr qui séduisait des femmes sous un faux profil pour obtenir d'elles des relations sexuelles les yeux bandés.

Si, se séparer dans la vraie vie, c'est douloureux, se déconnecter de l'autre et couper les liens numériques relèvent du parcours du combattant.

Fuite massive de données personnelles, désinformation, failles de sécurité à répétition, incapacité à s’autoréguler... Plus rien ne semble tourner rond pour Facebook (lire ci-contre). Crise de croissance ? Aveuglement de son fondateur ? Le culte du secret de l’entreprise, qui fêtera ses 15 ans le 4 février 2019, a fini par nous rendre paranos, écrit le New York Times. En 2019, Mark Zuckerberg a promis la transparence à tout-va. Pas sûr que cela suffise à calmer les critiques.

Partout dans le monde, des militants s’emparent de l’arsenal technologique existant et mettent au point des outils permettant d’identifier les policiers coupables d’infractions.

Pistés, surveillés... à l'aide de puces comme celles qu'on injecte à nos chats ? L'idée fait frémir. Ces petits instruments basiques ne sont pourtant rien comparés aux dispositifs médicaux implantés depuis des années et qui ne cessent de se perfectionner.

En 2020, l'utilisation des données personnelles est un réel enjeu économique à l'instar d'Alphabet (appartenant au géant du web américain Google) et du réseau social américain Facebook dont 1 400 milliards de dollars (sur 1 900 mds de dollars de valeur marchande combinée) proviendraient de l'exploitation des données personnelles. Cet avantage d'accès aux données des géants du Web écrase les ambitions de développement des start-up. Quelques données chiffrées.

Prouver son identité sur Internet quel que soit le service officiel en ligne : la France pose les premières pierres de ce système complexe, déjà déployé dans certains pays d'Europe. Un défi pour la sécurité.

Ordinateurs mais aussi téléphones portables, objets connectés, voitures communicantes ... l'informatique est partout. Une aubaine pour les cyberdélinquants parfaitement au fait des évolutions en cours. La vigilance est désormais indispensable sur le plan technique comme sur celui des pratiques et des usages. En voici les clés. Sommaire. Face aux menaces, les bonnes pratiques. Colonel Emmanuel Germain, directeur adjoint de l'agence nationale pour la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) : "Les outils malveillants se sont démocratisés". Sécuriser l'informatique embarquée des voitures.

L'Assemblée nationale vient d'adopter une mesure qui va obliger les établissements scolaires à tenir un registre de traitement des données personnelles des élèves. Registre qui sera mis à disposition des parents. Certains tomberont sans doute des nues en découvrant que, jusqu'ici, ni les chefs d'établissement ni les profs ne se sont préoccupés de protéger les centaines de millions de données que laissent derrière eux leurs progénitures, à chaque fois qu'ils entrent en classe.