La microscopie par résonance magnétique révèle les secrets de l'embryon au cours de son développement.

Grâce aux méthodes d'imagerie médicale, notamment l'imagerie par résonnance magnétique, IRM, et la tomographie par émission de positions, TEP, on observe "en direct" le cerveau fonctionner.

En 30 ans, l'imagerie par résonance magnétique s'est imposée pour observer l'anatomie des organes, mais aussi leur fonctionnement. Elle explore, par exemple, les accélérations du sang dans le coeur et les vaisseaux, la répartition de l'air dans les poumons ou encore l'activité cérébrale.

L'IRM de diffusion permet de sonder le tissu cérébral à l'échelle microscopique de façon indirecte et dynamique. On détecte ainsi les changements de taille - pathologiques ou physiologiques - des cellules nerveuses.

Pour examiner l'élasticité des organes, les médecins pratiquent la palpation. D'ingénieuses techniques d'imagerie acoustique ou par résonance magnétique vont remplacer et surpasser cette méthode de diagnostic.

Les images médicales prises avec des appareils différents, à des instants différents, voire sur des patients différents, paraissent incohérentes entre elles. Pour tirer parti de toute l'information qu'elles apportent et les rendre comparables, les chercheurs ont recours à des techniques mathématiques variées.

Une couleur par-ci, une couleur par-là : n'importe quel observateur d'un cliché d'imagerie cérébrale a l'immédiate sensation de plonger dans les méandres des neurosciences.

Ausculter les os d'un patient sans chirurgie, c'est possible par projection de rayons X, qui sont arrêtés par les os et dont on recueille "l'ombre" (c'est la radiologie). Pour les autres tissus, cela ne fonctionne pas, car ils se laissent traverser trop facilement. Mais il existe une autre solution intéressante : faire vibrer, résonner les noyaux des atomes d'hydrogène contenus dans les tissus avec des champs électromagnétiques pour ensuite recueillir leur signal...

Avec la nouvelle plate-forme technologique Neurospin, la France envisage d'être à la pointe de la recherche neuro-imagerie.

L'imagerie cérébrale a ouvert une fenêtre unique sur le cerveau et son fonctionnement. Toutefois, il faut avoir conscience de ses limites. Elle conduit notamment à concevoir le cerveau de façon trop simpliste, comme un assemblage de modules fonctionnels

Lire dans l'esprit d'autrui ne sera peut-être bientôt plus de la science-fiction. De récentes découvertes laissent entrapercevoir la possibilité de décoder l'activité du cerveau en temps réel.

Les méthodes d'imagerie, telle l'IRM, permettent aujourd'hui aux scientifiques de mieux comprendre comment le cerveau fonctionne. Les neurobiologistes apprennent à combiner ces techniques sans cesse perfectionnées.