Défiant les partis politiques traditionnels, une bourgade du Kerala a décidé de se faire administrer par une entreprise privée. Mais, aujourd’hui, le vent tourne.

Le 24 février 2020, un dirigeant du BJP, le parti au pouvoir, a appelé à déloger les personnes faisant un sit-in contre la loi sur la citoyenneté dans le nord-est de Delhi, qui regroupe des quartiers musulmans. Il n’en fallait pas plus pour inciter des groupes d’hindous munis de bâtons, de barres de fer et d’armes à feu à fondre sur les manifestants, sous les yeux de la police, restée impassible. La loi en question est jugée discriminatoire et anticonstitutionnelle par ses détracteurs car elle exclut la naturalisation des musulmans.

Décidé soudainement par le gouvernement Modi, le confinement laisse de nombreux ouvriers migrants de la capitale indienne sans moyens de subsistance.

Alors que la communauté musulmane était déjà dans le collimateur du gouvernement Modi, la pandémie renforce les discriminations à son égard, alerte le directeur éditorial de l’"Hindustan Times".

Le vieux face-à-face entre soldats chinois et indiens a tourné à l’affrontement. Les deux parties se retiennent néanmoins d’envenimer la situation, estime ce journal de Hong Kong.

Pékin et New Delhi ont semble-t-il cherché à tempérer leur conflit frontalier, même si, en façade, la fermeté diplomatique reste de mise, analyse ce quotidien de Singapour.

Un édifice qui "touchera le ciel" selon ses défenseurs. La ville d’Ayodhya, dans la plaine du Gange, se prépare à accueillir le plus grand monument hindou du pays en lieu et place d’une mosquée détruite en 1992. L’épilogue d’une longue et sanglante dispute religieuse. Et un symbole du fanatisme qui sévit actuellement dans la plus grande démocratie du monde sous l’impulsion du très radical premier ministre Narendra Modi.

Le magazine "Time" a désigné cette musulmane de 82 ans, l’une des figures de la contestation contre la loi sur la nationalité, comme l’une des cent personnes les plus influentes de l’année.

Un an après l’abolition de l’autonomie du Jammuet-Cachemire, New Delhi autorise la cession de terrains à des individus extérieurs au territoire.

Deepika Padukone est l’une des rares actrices indiennes à oser afficher son opposition à la politique nationaliste hindoue du gouvernement Modi. A 34 ans, elle vient également de recevoir un Crystal Award au Forum de Davos pour son travail en faveur des maladies mentales.

Le pouvoir d'achat baisse tandis que le chômage des jeunes augmente. Mais l'Etat continue d'investir massivement dans les infrastructures.

Le magistrat qui exigeait l'ouverture d'une enquête après les violences antimusulmanes de New Dehli a été muté. Une mise au pas de plus.